Forte concurrence entre les banques et hausse du taux de bancarisation
La diversification du secteur bancaire marocain a permis la progression du taux de bancarisation et la baisse des taux d'intérêts sur la période 2005-2011, selon une étude présentée récemment par le Conseil de la concurrence.
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admin
Le 7 mars 2013 à 12h30
Modifié 7 mars 2013 à 12h30La diversification du secteur bancaire marocain a permis la progression du taux de bancarisation et la baisse des taux d'intérêts sur la période 2005-2011, selon une étude présentée récemment par le Conseil de la concurrence.
Le nombre de banques est passé de 16 acteurs en 2005 à 19 acteurs aujourd'hui disposant de l'agrément de Bank Al-Maghrib, indique cette étude réalisée par le cabinet d'étude Mazars.
Parmi ces acteurs, l'Etat joue toujours un rôle de premier plan, avec une participation variant entre 8 % et 100 % dans 9 des 19 banques de la place.
La Banque Populaire est le principal opérateur de ce marché, et il est talonné par Attijariwafa Bank et la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), précise le document, rappelant que ces banques ont contribué à la démocratisation de l'accès aux services bancaires avec une forte évolution du taux de la bancarisation qui est passé de 34 % en 2005 à 54 % en 2011.
Ceci a contribué au "développement de l'inclusion financière, inscrite dans le plan stratégique de la banque centrale sur la période 2013-2015 qui vise à porter à 2/3 le taux de la population bancarisée à l'horizon 2014".
S'agissant des prix, les banques semblent se livrer à une forte concurrence sur les taux d'intérêt pratiqués sur les crédits. Les taux ont ainsi connu, d'une manière globale, une tendance baissière continue sur la période, en passant de 7,5 % à fin 2005 à 5 % en 2011.
Ce recul est dû "principalement à la réduction des taux appliqués par les banques, combinée à une baisse continue de la liquidité et à l'augmentation du coefficient d'emploi", explique l'étude.
"Les écarts entre les acteurs des différents groupes montrent l'absence d'ententes et de convergences sur les tarifs", ajoute le document.
L'étude relève également une "réelle compétition entre les opérateurs, encouragée par l'intervention régulière de Bank Al-Maghrib pour fournir de la liquidité, ainsi que par le potentiel de bancarisation additionnelle, l'amélioration de la transparence en termes d'informations, la forte capacité d'innovation des banques et la politique ambitieuse d'inclusion financière engagée".
(MAP)
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