Sahara : les socialistes à la Chambre des représentants demandent à l'IS de revoir son approche
Sahara : les socialistes à la Chambre des représentants demandent à l'IS de revoir son approche
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admin
Le 11 mars 2013 à 12h30
Modifié 11 mars 2013 à 12h30
Le Groupe Socialiste à la Chambre des Représentants a adressé un Mémorandum à l'attention de l'Internationale Socialiste (IS) dans lequel il demande à l'organisation de revoir son approche vis-à-vis de la question du Sahara "sur la base d'une vision équilibrée, objective et réaliste", a-t-on appris samedi auprès du Groupe.
Dans ce Mémorandum adressé au président et au secrétaire général de l'IS, le Groupe socialiste fait état de "sa grande surprise et sa préoccupation" quant à "la position prise par le Conseil de l'Internationale Socialiste, lors de sa réunion les 4 et 5 février 2013 à Cascais (Portugal), à l'égard de la question du Sahara marocain".
Partant de ses responsabilités et de sa mission représentative, le Groupe Socialiste tient à préciser et clarifier dans ce mémorandum ce qu'il qualifie d'"amalgames contenus dans le paragraphe 18 de la déclaration concernant les développements dans le monde Arabe, attirant l'attention sur les effets négatifs de cette approche.
Selon la même source, le degré de l'engagement des parlementaires socialistes au sein de l'Internationale Socialiste, est aujourd'hui tributaire des positions adoptées par cette organisation à l'égard de l'intégrité territoriale du Royaume comme cela a été exprimé par la délégation de l'Union Socialiste des Forces Populaires aux travaux du Conseil de l'IS, relevant qu'aucun parti ou organisation démocratique, au nord comme au sud ne peut admettre voir ses partenaires politiques stratégiques et ses alliés au niveau mondial adopter une position qui vise à priver un pays d'une partie de son territoire national d'autant plus que les efforts du Maroc et ses propositions "pour résoudre démocratiquement le conflit sont totalement négligés par nos camarades".
Le groupe socialiste estime que la responsabilité du blocage de la question du Sahara est due à l'opposition algérienne aux intérêts marocains, soulignant qu'"une interprétation erronée de certains principes de droit international ont largement contribué à créer un certain imbroglio juridique" autour de cette question.
Après avoir indiqué que "la persistance de ce conflit coûte cher au Maghreb et risque d'être un foyer d'agitation et de déstabilisation de la région", le Groupe socialiste souligne que la proposition marocaine d'autonomie reste "une opportunité historique pour tous les pays et les peuples du Maghreb, du monde arabe et même de la communauté internationale".
Le mémorandum qui rappelle, à cet effet, que la proposition de l'organisation d'un référendum au Sahara marocain a été faite en 1981 par le Maroc lors du sommet de l'organisation de l'Unité Africaine (OUA), souligne que cette organisation est devenue partie du conflit et perdu, par conséquent, la qualité de médiateur, en reconnaissant en 1983 la pseudo-RASD.
(MAP)