Cependant, Sonasid a su générer une capacité d'autofinancement de 47 millions de DH et a pu réduire son endettement net à 100 millions de DH contre 362 millions de DH en 2011 pour l'amener à 6% des capitaux propres et assimilés.

Au cours de l'exercice 2012, l'activité de Sonasid a généré un chiffre d'affaires de 4,747 milliards de DH en retrait de 11% lié essentiellement à la baisse du volume ''fil machine'', des exportations, des ventes billettes et des prix de vente.

La vente du Rond à Béton a, quant à elle, progressé de 3% par rapport à 2011.
 

Une baisse due à une conjoncture nationale et internationale difficile

Cet exercice a été caractérisé par un premier semestre bénéficiaire en ligne avec les résultats de 2011 et un second semestre au contexte plus difficile sur fond de crise économique internationale et ouverture totale du marché marocain. La baisse des prix au second semestre est la conséquence directe de la crise des pays du sud de l'Europe qui connaissent une surcapacité de production sans précédent du fait d'une demande en très nette régression engendrant par là-même une forte dégradation du prix international, explique la même source.

Dans ce contexte difficile, même si Sonasid a su préserver ses volumes et sa part de marché, cette situation a engendré une pression sur les prix. De plus, ce contexte n'a pas permis de répercuter la forte inflation qu'a connue la ferraille locale lors du premier semestre 2012, ajoute le communiqué précisant que d'autres facteurs conjoncturels ont marqué l'année 2012, notamment le retard de lancement des investissements publics en infrastructure et un climat des affaires caractérisé par une tension sur les liquidités ayant conduit à un resserrement des conditions d'assurance de couverture client.

Toutefois, Sonasid a su, dans ce contexte économique difficile, recouvrer à partir de novembre dernier la situation de rentabilité qu'elle avait connue au premier semestre 2012. Le retour à une marge positive dès ce mois et la préservation de sa part de marché dans le contexte très difficile, de forte turbulence internationale au second semestre 2012, confortent Sonasid dans la stratégie lancée en 2011.

Cette stratégie s'articule autour d'axes opérationnels, entre autres, la diversification ferraille autour de l'investissement du broyeur, la rationalisation des coûts fixes, l'optimisation des coûts de transformation. Elle a également lancé d'autres chantiers notamment dans le sourcing ferraille et la substitution énergétique.

(MAP)