Baisse de la production en février 2013
La production industrielle a accusé une baisse en février 2013 par rapport au mois précédent, avec un solde d'opinion de 20%, indique Bank Al-Maghrib (BAM) dans son enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie pour le mois de février.
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Le 21 mars 2013 à 11h40
Modifié 21 mars 2013 à 11h40La production industrielle a accusé une baisse en février 2013 par rapport au mois précédent, avec un solde d'opinion de 20%, indique Bank Al-Maghrib (BAM) dans son enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie pour le mois de février.
Pour les trois prochains mois, la moitié des industriels prévoient une amélioration de l'activité alors que 40% anticipent une stagnation, explique l'enquête qui relève que la contraction de l'activité aurait concerné l'ensemble des branches, en particulier la branche des industries chimiques et para-chimiques où 59% des industriels déclarent une baisse.
Concernant les trois prochains mois, les industriels restent globalement optimistes quant à l'amélioration de l'activité. Toutefois, ceux des industries électriques et électroniques anticipent une détérioration.
Pour leur part, les ventes globales auraient accusé un repli au cours du mois de février par rapport au mois de janvier, le solde d'opinion ressort à -11 contre -35 le mois précédent.
La contraction des ventes observée recouvre une amélioration des ventes des industries électriques et électroniques et une détérioration de celles des autres branches, particulièrement des industries chimiques et para-chimiques.
Les industriels anticipent pour les trois prochains mois une amélioration des ventes. Cette hausse concernerait principalement les industries agroalimentaires et mécaniques et métallurgiques.
En revanche 73% des industriels de la branche chimique et para-chimique anticipent une stagnation ou une baisse des ventes.
Baisse des commandes dans le textile et le cuir
S'agissant des nouvelles commandes reçues, elles auraient enregistré une régression en février. Ce recul recouvre une baisse des commandes dans les industries du textile et cuir, ainsi que chimiques et para-chimiques, et une hausse dans les branches électriques et électroniques, et agroalimentaires, précise la même source.
Dans ce cadre, le niveau du carnet de commandes est jugé normal par 52% des industriels. Cette proportion est de 77 % dans la branche électriques et électroniques, 66% dans celle de l'agroalimentaire, 55% dans les industries du textile et cuir, 52% pour les activités mécaniques et métallurgiques et 35% dans la branche chimiques et para-chimiques.
En revanche, ce niveau est jugé inférieur à la normal par 44% des industriels au niveau global contre 63% dans les industries chimiques et para-chimiques.
Quant aux stocks des produits finis, 70% des industriels déclarent qu'ils sont à leur niveau normal et 22% les estiment à un niveau supérieur à la normale. Ces proportions sont respectivement de 53% et de 45% pour les industries chimiques et para-chimiques.
Durant le mois de février, 73% des industriels ont déclaré que les prix de leurs produits finis ont stagné par rapport à janvier 2013 et 20% ont estimé qu'ils ont baissé.
Par branche d'activité, les prix des produits finis auraient baissé dans les industries chimiques et para-chimiques et auraient, toutefois, stagné dans le reste des branches de l'industrie.
L'enquête note que pour les trois prochains mois 89% des industriels anticipent une stagnation des prix des produits finis. Ce constat reste valable pour toutes les branches industrielles.
En ce qui concerne le taux d'utilisation des capacités de production, il est revenu à 67% après 68% en janvier dernier. Par branche, ce taux a atteint 73% dans les industries agroalimentaires, 70% pour les industries électriques et électroniques, 69% au niveau des industries du textile et du cuir, 63% dans les industries chimiques et para-chimiques et 60% pour les industries mécaniques et métallurgiques.
L'enquête mensuelle de conjoncture industrielle de BAM est une enquête d'opinion menée auprès d'un échantillon représentatif comprenant 400 entreprises opérant dans le secteur industriel national. Elle vise à disposer de données de qualité dans des délais courts permettant une évaluation de la conjoncture industrielle pour une bonne prise de décision.