Selon la Direction des études et des prévisions financières au sein du ministère des Finances, la bonne tenue de la demande intérieure s’explique par différents facteurs.

Première explication, l’augmentation des recettes de la TVA intérieure qui ont progressé de 2,2% en janvier dernier. Preuve que les ménages continuent à effectuer des achats et de subvenir à leurs besoins alimentaires. La situation ne serait donc pas aussi morose que l’on pourrait le croire. L’augmentation des crédits à la consommation (+9,2%) et des transferts des MRE (+0,3%) en janvier va dans ce sens. Autre explication : la maîtrise de l’inflation participe au maintien de la demande interne.

Les prix augmentent, mais pas trop

La stabilité du taux d’inflation est relative. En effet, l’indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré à fin janvier, une hausse de 0,2%. Les raisons : une conséquence directe de l’évolution des prix des produits alimentaires et autres.

Selon le ministère des Finances, un autre facteur concourt au « bon » comportement de la demande intérieure. Il s’agit de la quasi-stagnation du taux de chômage durant l’an passé. A 8,9% en 2011, il s’établit en 2012 à 9%. La tranche d’âge constituant les ménages, celle des 35 à 44 ans, tire son épingle du jeu. Le taux de chômage a reculé pour cette catégorie de personnes de 0,2 point, se fixant ainsi à 5%. Les plus jeunes, ceux âgés de 15 à 24 ans, sont les plus touchés par l’inactivité. Leur taux de chômage marque une augmentation de 0,7 point, soit un taux de 18,6%. Les bonnes récoltes qui s’annoncent permettront certainement de maintenir ces résultats.