Sothema vise l’Afrique
Le troisième laboratoire marocain investit 6,5 millions d’euros pour ouvrir une usine de génériques au Sénégal.
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Bilal Mousjid
Le 21 mars 2013 à 11h47
Modifié 21 mars 2013 à 11h47Le troisième laboratoire marocain investit 6,5 millions d’euros pour ouvrir une usine de génériques au Sénégal.
Sothema a inauguré, le 18 mars à Dakar, sa première filiale africaine, baptisée West Afric Pharma. Le coût global de cet investissement, qui ne constitue que la première phase, s’élève à 6,5 millions d’euros. Des extensions sont prévues dans l’avenir. Pour ce qui est de la superficie, l’usine s’étend sur une surface de 2 hectares.
Le choix du Sénégal s’explique par plusieurs raisons. « Le Sénégal représente pour notre pays la porte d’entrée vers l’Afrique. Sa stabilité et son potentiel socio-économique font de ce pays une destination privilégiée pour l’investissement. », précise Lamia Tazi, directrice générale de Sothema.
Ce choix stratégique puise son origine également dans les potentialités qu’offre ce pays en termes de développement pour le laboratoire. « En ce qui concerne le secteur pharmaceutique, le Sénégal est un marché qui devient de plus en plus important. Il pèse environ 1 milliard d’euros et représente, dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le deuxième marché en termes de taille et de croissance derrière la Côte d’Ivoire », poursuit notre source.
La création de cette nouvelle entité vise à approvisionner en médicaments génériques les pays appartenant à UEMOA et à la CEDEAO, la Communauté économique des états de L’Afrique de l’ouest.
Sothema envisage de s’étendre sur d’autres pays africains, dès que WAPH aura atteint sa vitesse de croisière. « Nous prévoyons d’ouvrir de nouvelles filiales dans d’autres pays du Maghreb, de l’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient. Il faut seulement que nous puissions être bien accueillis dans les pays hôtes comme nous le sommes au Sénégal. », confie Lamia Tazi.