De forts indicateurs montrent la capacité de l'économie de continuer à croître en dépit des contraintes, indique le groupe dans son rapport de 2013 sur le Maroc, mettant l'accent sur l'engagement du Maroc à poursuivre la mise en œuvre des réformes socio-économiques nécessaires dans le but de stimuler la croissance, réduire la pauvreté, diversifier l'économie et attirer davantage d'investissements.

Sur ce registre, le think-tank rappelle qu'en 2010, le Maroc a été l'un des rares pays africains ayant enregistré une hausse des investissements étrangers directs (IED).

En 2011, ces IED ont augmenté de 40%, permettant au Maroc d'occuper la troisième place au niveau africain derrière le Nigeria et l'Afrique du sud.

L'attrait du Maroc a poussé la prestigieuse publication britannique "FDI Magazine" à choisir le Maroc comme « pays de l'avenir en Afrique », indique OBG, relevant que cette consécration a été une première pour le Maroc.

Revenant sur les efforts consentis par les autorités marocaines pour renforcer la position du Royaume comme destination des affaires, le groupe a noté qu'en réponse aux effets de la crise économique en Europe, le gouvernement et l'Agence marocaine pour le développement des investissements (AMDI) ont lancé une campagne allant au-delà des sources traditionnelles des IED.

Dans le cadre de ses efforts de drainer davantage d'investissements, le Maroc travaille dur pour améliorer sa compétitivité, note la source, qui met en avant les réformes mises en œuvre pour améliorer davantage le cadre économique du pays, dont la révision des lois sur les banques, la libéralisation de la bourse et le renforcement du rôle de l'organe de régulation financière.