L’année 2013 s’annonce prometteuse pour Marrakech
Malgré le marasme qui frappe le secteur du tourisme, la tendance à Marrakech est à la hausse. C’est ce que nous confirment les professionnels de la ville.
L’année 2013 s’annonce prometteuse pour Marrakech
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Bilal Mousjid
Le 28 mars 2013 à 15h05
Modifié 28 mars 2013 à 15h05Malgré le marasme qui frappe le secteur du tourisme, la tendance à Marrakech est à la hausse. C’est ce que nous confirment les professionnels de la ville.
Déjà, dans le rapport publié, en février dernier, par l’Observatoire du Tourisme, les statistiques convergent vers un seul constat : le taux d’occupation, dans la ville ocre, va croissant, contrairement à d'autres villes, comme à titre d'exemple Tanger.
Hamid Bentahar, président du Conseil régional du tourisme (CRT) de Marrakech, nous confirme ce constat, chiffres à l’appui : « entre janvier 2012 et janvier 2013, le taux d’occupation moyen des chambres est passé de 33% à 41%. La même tendance s'est poursuivie aux mois de janvier et février et se poursuivrait durant l'année 2013 ».
En effet, dans le rapport de l’observatoire, l'on peut noter que le nombre de nuitées dans les établissements d’hébergement classés est passé de 347 816 en janvier 2012 à 416 670 en janvier 2013. Soit une hausse de 8%. « Mais nous pouvons faire mieux, car le taux d’occupation des chambres n’est que de 42% », précise Hamid Bentahar. Le président de la Fédération nationale de l'industrie hôtelière, quant à lui, nous confirme aussi cette croissance.
Toujours selon le président du Conseil régional du Tourisme, ce résultat est dû, en grande partie, à la capacité de résilience de Marrakech, qui, en raison de l'instabilité que connaissent certains pays arabes, attire de plus en plus de touristes. A la question de savoir si l'attentat d'Argana constitue toujours une entrave au développement touristique de la cité ocre, Hamid Bentahar répond de manière on ne peut plus catégorique : « il est vrai que cette affaire a eu, par le passé, un impact sur le trafic touristique de la ville mais, aujourd'hui, on n'en parle plus et les chiffres ont repris leur rythme ordinaire ».
Tout porte, d'ailleurs, à croire que la ville continuera sur cette lancée durant toute l'année, malgré le contexte économique actuel.