Trois compagnies évaluent les ressources du Maroc
Le monde entier s’intéresse au gaz de schiste, le nouvel « or noir ». Au Maroc, Repsol, Anadarko et EOG ont obtenu des contrats de reconnaissance.
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Cyril Bonnel
Le 29 mars 2013 à 20h09
Modifié 29 mars 2013 à 20h09Le monde entier s’intéresse au gaz de schiste, le nouvel « or noir ». Au Maroc, Repsol, Anadarko et EOG ont obtenu des contrats de reconnaissance.
Le Maroc n’échappe pas à la règle : l’engouement pour le gaz de schiste concerne aussi le royaume. L’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) a ainsi délivré des contrats de reconnaissance à trois compagnies étrangères afin de mener « des travaux d’évaluation » de la ressource en gaz de schiste contenue dans le sous-sol marocain.
Ces trois compagnies sont le groupe pétrolier espagnol Repsol et deux entreprises américaines : Anadarko et EOG Resource.
Dans un premier temps, elles procéderont à « des études géologiques, géophysiques, géochimiques et analyses des propriétés pétrophysiques des roches afin d’assoir le potentiel des gaz de schiste », explique la direction de l’Onhym.
« Une fois ces travaux réalisés, et si ces sociétés jugent que ces bassins sont prometteurs, d’autres travaux de détails seront entrepris avant de se prononcersur le potentiel réel de ces zones en gaz de schiste », poursuit l’Office.
Ces dernières années, le débat sur l’opportunité d’exploiter les gaz de schiste a éclaté dans de nombreux pays. Les Etats-Unis se sont lancés dans une exploitation coûteuse, complexe et potentiellement dangereuse pour l’environnement. Mais devenue rentable face à l’augmentation constante des cours du pétrole. Certains pays, comme par exemple la France, ont décidé d’interdire la fracturation hydraulique nécessaire à l’extraction du gaz de schiste. A l’inverse, d’autres pays envisagent leur exploitation comme la Grande Bretagne ou l’Espagne.