A Médiouna, enfin de l’eau propre pour les cultures maraîchères
La station d’épuration de Médiouna est prête. Elle permettra aux agriculteurs de la région de se passer des eaux polluées utilisées jusqu’à maintenant.
A Médiouna, enfin de l’eau propre pour les cultures maraîchères
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Nabila Fathi
Le 1 avril 2013 à 16h05
Modifié 27 avril 2021 à 22h16La station d’épuration de Médiouna est prête. Elle permettra aux agriculteurs de la région de se passer des eaux polluées utilisées jusqu’à maintenant.
Nous sommes à 17km de Casablanca. La station d’épuration des eaux usées de Médiouna, d’une capacité prévisionnelle de 3.800 m3 par jour, est fonctionnelle depuis janvier 2013.
De quoi changer la vie des agriculteurs de la région qui jusqu’alors utilisaient des eaux usées ménagères et industrielles pour irriguer leurs terres. Seulement, les choses ne sont pas si simples que cela. Il faudra attendre encore quatre mois pour que la station soit effectivement opérationnelle.
La qualité des eaux reste à prouver
Pour l’instant, des études menées par la direction régionale de l’agriculture ainsi que l’Agence du bassin Hydraulique sur le fonctionnement de la station sont en cours d’achèvement.
Les résultats de ces recherches devront permettre de savoir, entre autres, avec exactitude le mode d’irrigation approprié, le périmètre à irriguer, les prix à appliquer, les cultures à privilégier et le mécanisme de stockage de l’eau le plus adapté.
De son côté, la Lydec devra procéder à des tests pour vérifier la qualité des eaux traitées.
En attendant, les agriculteurs de Médiouna peuvent d’ores et déjà utiliser les eaux reversées par la station d’épuration dans l’Oued Hassar même si les analyses qui permettront d’en vérifier la qualité ne sont pas encore bouclées.
Les cultures économes sont à privilégier
« Nous comptons lancer des campagnes de sensibilisations auprès des agriculteurs de la région. L’idée est de les convaincre de choisir des cultures appropriées et économes », précise Fouad Amraoui, coordinateur scientifique du projet Urban Agriculture Casablanca.
L’idée serait par exemple d’abandonner les cultures maraîchères, consommant en moyenne 3.000 m3/ha/an, au profit des cultures économes comme l’olivier qui n’en consomment que 1.300 m3/ha/an.
Avec un investissement de 146 millions de DH, la station d’épuration des eaux usées de Médiouna fait partie des projets d’assainissement liquide. Elle a été financée conjointement par la Lydec, la ville de Casablanca et l’Agence du bassin hydraulique Bouregreg et Chaouia.
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