Made in Medina veut rayonner bien au-delà du Maroc
Stéphane Gandibleux, créateur de « Made in Medina », veut aujourd'hui diffuser son concept de city guides au Maghreb, au Moyen Orient et même en Europe.
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Cyril Bonnel
Le 2 avril 2013 à 11h31
Modifié 2 avril 2013 à 11h31Stéphane Gandibleux, créateur de « Made in Medina », veut aujourd'hui diffuser son concept de city guides au Maghreb, au Moyen Orient et même en Europe.
Tout est parti d’un constat dressé par Stéphane Gandibleux, installé quelques années plus tôt à Marrakech : le manque de renseignements sur les loisirs, les sorties et l’actualité locale. Il décide alors de lancer un site internet qui répondra à sa quête d’information.
« Au départ, il s’agissait de se faire plaisir, de mettre en commun ses bonnes adresses au profit d’un cercle restreint. », explique Stéphane. Mais peu à peu, l’idée séduit de plus en plus d’internautes. La formule s’enrichit, au point de devenir un vrai city-guide, à l’image de Time Out à Londres. Du cercle amical, le site séduit aussi les touristes étrangers, et se décline pour cela en français et en anglais.
Un business angel, Patrick Chassany, apporte son soutien sonnant et trébuchant à l’aventure qui connaît rapidement un vrai décollage. Le city guide de la Ville rouge essaime rapidement dans d’autres villes : Casablanca, Rabat, Tanger… Et même des petites cités à vocation essentiellement touristique telles que Ouarzazate ou Essaouira. Au total, 9 villes du Maroc disposent de leur Made in Medina.
« Made in Medina » essaime dans le royaume
Comment expliquer le succès de Made in Medina ? « Tout ne s’est pas fait en un jour », aime à rappeler Stéphane, qui en dépit de ses 34 ans, est déjà un « vieux routard » de l’internet. « L’histoire commence à la fin des années 1990 lorsque mon père m’a demandé de créer le site internet de l’entreprise de location de quads qu’il venait de lancer à Marrakech. »
Stéphane, qui venait de terminer ses études d’ingénieur à Bruxelles, se lance. Le site plait, si bien que les autres entreprises de la Ville rouge veulent aussi le leur. Il créé alors son agence – le première webagency de la ville – et permet à des acteurs du tourisme d’être présent sur le Net. L’expérience acquise à cette occasion lui servira plus tard pour les city guides.
Développer la marque à l’étranger grâce à la franchise
« Aujourd’hui, le concept Made in Medina est suffisamment rôdé pour s’exporter », explique Stéphane. Tunis, Beyrouth, Abu Dhabi et Dubaï sont actuellement en phase de développement. Made in Medina référence les partenaires, avant d’enrichir le contenu par de l’actualité et enfin un agenda, selon le processus de développement mis au point par Stéphane. Tunis devrait ainsi être opérationnel à l’été 2013, et les villes du Moyen Orient début 2014.
Pour permettre à son concept d’essaimer, Stéphane a choisi un système de redevances. Pour chaque ville, le partenaire bénéficie de la plateforme développée par Made in Medina, utilise la marque, et reverse une partie de ses revenus à la maison mère.
Bientôt en Europe
Même si les résultats 2012 ne sont pas aussi bons que ceux qu’il espérait - le chiffre d’affaires progresse toutefois de 3.5 millions de DH à 4.5 millions de DH - Stéphane nourrit toujours de grandes ambitions pour son portail. Prochaine étape : l’Europe avec Bruxelles qui bénéficiera d’un city guide bilingue français anglais à partir du printemps 2014. Mais Stéphane ne compte pas en rester là : d’autres villes du Vieux continent, attirant une clientèle touristique et d’affaires, sont dans sa ligne de mire.