Hit radio s’installe au Congo Brazzaville
La «radio jeune» poursuit le déploiement de ses émetteurs en Afrique subsaharienne. Après le Congo, le Gabon, le Sénégal et la Centrafrique, d’autres pays sont dans le viseur.
Hit radio s’installe au Congo Brazzaville
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Cyril Bonnel
Le 9 avril 2013 à 17h54
Modifié 9 avril 2013 à 17h54La «radio jeune» poursuit le déploiement de ses émetteurs en Afrique subsaharienne. Après le Congo, le Gabon, le Sénégal et la Centrafrique, d’autres pays sont dans le viseur.
La success story se poursuit pour Hit radio. Son patron, Younès Boumehdi vient de rentrer de Libreville avec une nouvelle licence de diffusion en poche couvrant l’ensemble du territoire du Congo Brazzaville, soit potentiellement 4,2 millions d’habitants.
En s’installant dans ce pays, Hit radio fait coup double : les émetteurs installés à Brazzaville pourront couvrir sans difficulté Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, située sur la rive opposée du fleuve Zaïre, et qui compte 10 millions d’habitants.
« Fin mars, Hit radio a obtenu deux autres licences nationales, au Gabon et au Sénégal, qui sont venues s’ajouter à celle obtenue en République centrafricaine où nous émettons depuis le 26 décembre dernier » explique Younes Boumehdi, fondateur et PDG de la station rbatie.
Ces bonnes nouvelles en cascade sont en réalité le fruit d’un long marathon entamé en 2010. A l’époque, Younes Boumedi veut étendre l’audience de sa radio. La Maroc est déjà bien couvert. Seule solution : internationaliser la station. D’abord en Europe. En France, où la station pourrait toucher les Maghrébins, il n’obtient pas de fréquence. Mais ses démarches sont fructueuses en Belgique, avec une fréquence gagnée à Namur, et une autre à Monaco, qui permet de toucher le bassin d’audience de la Côte d’Azur.
Reste l’Afrique subsaharienne, où le paysage radiophonique est encore peu encombré, avec des fréquences diponibles. Hit radio décide alors de déposer des demandes dans une vingtaine de pays. Mais le processus d’attribution est souvent long et complexe, s’étalant parfois sur plusieurs années.
Comment s’implante la station en Afrique ? « Nous avons ouvert un bureau à Lomé où nous faisons travailler 8 collaborateurs, issus des différents pays dans lesquels nous émettons » explique Younes Boumehdi. L’objectif est de proposer des programmes adaptés aux auditeurs, en termes de contenus et de langues. A côté du français, les animateurs s’expriment aussi dans les idiomes locaux. Les cahiers des charges amènent aussi la station à adapter son contenu. Autre adaptation : le contexte politique, parfois délicat. En Centrafrique, qui vient de connaître un coup d’Etat, la station a suspendu ses émissions seulement quelques heures !
L’installation dans ces pays se fait sur fonds propres. Dans chaque pays, Hit radio verse une redevance annuelle d’environ 25 000 euros. Pour la technique, la station capitalise sur son savoir faire acquis depuis 2006 au Maroc.
Dans les prochains mois, Hit radio compte bien récolter les fruits des candidatures déposées. Et installer ses émetteurs au Burundi, au Niger, en Guinée Conakry ou encore au Bénin.
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