8,9 milliards de DH seront débloqués entre 2013 et 2017 pour financer 23 projets  dans 16 régions du pays. Ils visent la réhabilitation des anciennes médinas et des bâtiments menaçant ruine,  la création et l'aménagement de zones d'activités économiques et de nouveaux pôles urbains intégrés, l'accès aux services sociaux de base, la réalisation d'équipements de proximité, le renforcement des réseaux de voirie et d'assainissement, la requalification des quartiers sous équipés, ainsi que la création d'espaces publics et espaces verts.

Le gros du budget  (6 ,7 milliards de DH) est alloué à des projets de requalification urbaine intégrée dans des villes comme El Jadida, Ifrane, Taza, Asilah, Marrakech, Dakhla, Smara... Les projets de réhabilitation des anciennes médinas requièrent, quant à eux, un financement de 1,4 milliard de DH. Le développement des  nouveaux pôles urbains de Kénitra, Tamesna et Tagadirt est moins budgétivore ; 546MDH lui sont tout de même consacrés. 

Pour financer ces opérations, le ministère de l’habitat et de la politique de la ville n’y va pas en solo. Apportant 21% du budget global, issus du Fonds de solidarité pour le logement, le département de Nabil Benabdellah met à contribution 15 autres ministères, 8 institutions publiques et 53 collectivités locales. « La prédisposition de l’ensemble de ces intervenants à porter ces projets a été déterminante dans le choix des régions à couvrir », souligne Nabil Benabdellah. C’est ce qui expliquerait que des villes comme Casablanca ou encore Rabat ne figurent pas sur la liste, hormis quelques projets comme Lahraouiyine ou encore Tamesna, située en périphérie.
Une deuxième fournée portant sur 15 autres projets est en cours d’étude, elle sera conventionnée à partir de cette année.