Résultats satisfaisants en dépit d’un contexte difficile
Le groupe d’Othman Benjelloun tire son épingle du jeu. En 2013, la BMCE souhaite s’installer dans l’ensemble des pays africains.
Résultats satisfaisants en dépit d’un contexte difficile
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Amine Belghazi
Le 15 avril 2013 à 9h03
Modifié 15 avril 2013 à 9h03Le groupe d’Othman Benjelloun tire son épingle du jeu. En 2013, la BMCE souhaite s’installer dans l’ensemble des pays africains.
Au terme d’une année plutôt terne, la BMCE a présenté ses résultats au cours d’une conférence tenue vendredi 12 avril sous la présidence d’Othman Benjelloun, PDG de la BMCE. Malgré une conjoncture financière internationale difficile, le groupe arrive à tirer son épingle du jeu, confirmant « l’exception marocaine ».
S’élevant à 923 millions de DH, le résultat net consolidé de la BMCE a progressé de 8,6% (jusqu’à 47% hors charges d’impôt exceptionnelles) par rapport à l’année précédente, réalisé à 51% au Maroc, 44% en Afrique et 5% en Europe. Le résultat net agrégé, quant à lui, a fortement augmenté : 31%, atteignant 90% en réintégrant les éléments exceptionnels.
Toujours concernant l’exploitation, le groupe a réalisé, en consolidé, un produit net bancaire de 9 milliards de DH, en progression de 11% par rapport à l’année 2011. Et un résultat brut d’exploitation de +19% à 3,6 milliards de DH. Quant au coefficient d’exploitation, il se situe, au terme de l’année 2012, à 60,6%. Le groupe espère le ramener à 55% avant fin 2015, en réalisant des économies sur les charges et en augmentant les recettes des commissions.
Financièrement, l’actif de la BMCE s’est renforcé en s’appréciant de +11%, il pèse, au 31 décembre 2012, 230.889 millions de DH.
La BMCE a, par ailleurs, déployé la structure cible du contrôle permanent dans les 8 directions régionales, ce qui lui a permis de gagner des parts de marché en ce qui concerne les crédits et les dépôts. Ces directions sont, désormais, indépendantes. Et ont, pour chacune d’entre elles, un pouvoir décisionnel autonome large.
Cette mesure rentre dans le projet de transformation auquel a été consacrée une enveloppe d’un milliard de DH. Le chantier est avancé à 80%.
A l’international, le groupe ambitionne de devenir, à l’horizon 2025, un des principaux pôles financiers africains, en s'installant dans 35 pays d'Afrique. Actuellement, le groupe détient le contrôle de BMCE International Madrid en Espagne, de la BAO (Bank Of Africa), 27,38% des participations de la Banque de Développement du Mali et 25% de la Congolaise de Banque, qui ont généré, à fin 2012, un RNPG de 402.324 millions de DH.
Finalement, la BMCE affiche une rentabilité intéressante et une performance financière satisfaisante. En revanche, « coup de blues » en ce qui concerne les investissements au Maroc : seulement 8 agences ont ouvert en 2012 sur un projet d’ouverture de 50 agences à fin 2013.
En termes d’effectifs, la même tendance domine. Le nombre d’agents a été réduit de 1% en un an, le nombre d’opérations traitées par jour a, pour sa part, augmenté de 21,2%, passant à une moyenne de 143 opérations par agent par jour.
La conférence fut clôturée par la présentation des réalisations de la Fondation BMCE Bank pour la promotion de l’éducation. Fondation à laquelle BMCE Bank verse 4% des bénéfices avant impôt.
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!