Le Maroc rejette toute proposition tendant à l'élargissement du mandat de la MINURSO
« Le Maroc rejette catégoriquement toute proposition tendant à l'élargissement du mandat de la MINURSO ou à la mise en place d'un mécanisme international alternatif de surveillance des droits de l'Homme dans ses provinces du Sud », a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Dine El Otmani.
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Le 16 avril 2013 à 14h59
Modifié 16 avril 2013 à 14h59« Le Maroc rejette catégoriquement toute proposition tendant à l'élargissement du mandat de la MINURSO ou à la mise en place d'un mécanisme international alternatif de surveillance des droits de l'Homme dans ses provinces du Sud », a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Dine El Otmani.
Répondant à une question de la MAP au sujet des derniers développements concernant la Question Nationale au sein des Nations Unies, M. El Otmani a souligné que ce rejet est fondé sur « des considérations politiques, sécuritaires et juridiques évidentes ».
« Cette position est constante et ne changera jamais. Elle est fondée sur des considérations politiques, sécuritaires et juridiques évidentes », a-t-il affirmé.
M. El Otmani a fait remarquer que « depuis la présentation, en 2007, par le Royaume du Maroc de son initiative d'autonomie, la question des droits de l'Homme a été constamment instrumentalisée pour tenter de dévier le processus de négociation et de servir de prétexte, aux autres parties, pour ne pas s'engager dans la recherche d'une solution politique au différend régional sur la Sahara ».
« Le Maroc, de son propre gré, a adopté des mesures et pris des initiatives pour la promotion et la protection des droits de l'Homme, y compris dans la région du Sahara. Ces mesures s'inscrivent dans le prolongement des réformes audacieuses et substantielles lancées par SM le Roi Mohammed VI », a-t-il expliqué, rappelant que « le Conseil de sécurité s'en est, d'ailleurs, félicité ».
« Dans ce cadre, le renforcement de l'indépendance des mécanismes nationaux et l'ouverture sur les procédures spéciales des Nations Unies répondent largement aux attentes de la communauté internationale et plus particulièrement des membres du Conseil de Sécurité », a ajouté M. El Otmani, réaffirmant que « le Maroc demeure confiant en la sagesse des membres du Conseil de sécurité et leur capacité à préserver les acquis, renforcer le consensus, immuniser le processus et faire respecter les paramètres qui ont toujours guidé l'action du Conseil de Sécurité sur ce dossier ».
Le conflit du Sahara dit occidental, rappelle-t-on, est un conflit imposé au Maroc par l'Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario.
Le polisario, soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.
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