Trois morts et plus de 100 blessés
Deux bombes ont explosé lundi lors du marathon de Boston, tuant trois personnes et faisant une centaine de blessés. Un carnage qui a provoqué la panique.
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AFP
Le 16 avril 2013 à 10h33
Modifié le 16 avril 2013 à 10h33Deux bombes ont explosé lundi lors du marathon de Boston, tuant trois personnes et faisant une centaine de blessés. Un carnage qui a provoqué la panique.
Alors que, près de 12 ans après les attentats du 11 Septembre, le pays sous le choc se demandait s'il venait d'être victime d'une nouvelle attaque terroriste, le président américain Barack Obama n'a pas utilisé le mot attentat, mais un haut responsable à la Maison Blanche a évoqué, sous couvert de l'anonymat, une « action terroriste ».
S'adressant solennellement de la Maison Blanche aux Américains sonnés par les images diffusées en boucle de panique, de fumée et de spectateurs hurlant et ensanglantés à la fin du marathon, le président Obama a promis que les auteurs du carnage dans la métropole du nord-est des Etats-Unis devraient « rendre des comptes ». « Nous ne savons pas encore qui a fait ça, ni pourquoi, et nous ne pouvons pas faire de conclusions hâtives », a-t-il déclaré. « Mais nous trouverons ceux qui sont responsables, pourquoi ils ont fait cela » et ils « sentiront tout le poids de la justice ».
Un haut responsable à la Maison Blanche, parlant sous couvert de l'anonymat, a évoqué d'emblée un « acte terroriste ». « N'importe quel événement avec plusieurs engins explosifs - comme il semble que ce soit le cas - est clairement un acte terroriste », a-t-il déclaré. « Mais nous ne savons pas qui l'a commis, et une enquête exhaustive devra déterminer si cela a été préparé et commis par un groupe terroriste, étranger ou pas ». Plus de 27.000 personnes participaient au marathon de Boston (42 km), la course la plus ancienne des Etats-Unis, qui attire les meilleurs athlètes du monde entier, et des milliers de personnes s'étaient massées sur le parcours pour les encourager, en ce jour férié dans l'Etat du Massachusetts.
Un enfant parmi les morts
Les deux bombes ont explosé à 13 secondes d'intervalle et à 50 à 100 mètres de la ligne d'arrivée de la course où s'étaient massées des dizaines de milliers de spectateurs. Le chef de la police de Boston, Ed Davis, a annoncé que trois personnes avaient été tuées. Mais le bilan pourrait s'alourdir. Le gouverneur de l'Etat, Deval Patrick, a évoqué « plus de 100 blessés dont certains dans un état grave », tandis que le quotidien Boston Globe parlait de 140 blessés, dont des enfants, et indiquait qu'un garçon de huit ans figurait parmi les trois tués. Des roulements à bille placés dans les bombes ont provoqué des blessures particulièrement atroces, ont indiqué la police et des médecins.
La première explosion a eu lieu vers 14H40 (18H40 GMT) sur le bas-côté de la route empruntée par les coureurs, pavée d'une marée de drapeaux multicolores et où étaient massés les spectateurs, soulevant une énorme nuage de poussière grise.
Les gens se sont mis à hurler, certains cherchant désespérément à fuir en grimpant sur les barrières. Des images de télévision ont montré un coureur s'écroulant et les membres de la sécurité du marathon en gilet jaune se bouchaient les oreilles avec les mains en raison de la puissance de la déflagration.
Les télévisions ont montré des images de panique, du sang sur les trottoirs jonchés de débris, des véhicules de secours et des brancards.
Le chef de la police a appelé la population à la prudence, lui recommandant de rester chez elle, tout comme le gouverneur du Massachusetts qui a également demandé aux Bostoniens de transmettre à la police toute information susceptible de faire avancer l'enquête, désormais dirigée par le FBI.
Dans une première conférence de presse, Ed Davis avait également indiqué il n'y avait eu préalablement « aucun renseignement spécifique », sur un risque d'attentat.
Une « énorme » explosion
« Nous avons vu des gens dont les jambes ont été soufflées », a raconté à l'AFP Mark Hagopian, propriétaire de l'hôtel Mark, situé près de la ligne d'arrivée. « L'un d'eux n'avait plus de jambes en dessous du genou, mais il était vivant », a-t-il ajouté, confirmant avoir entendu deux explosions. L'une d'elle était « énorme. On en a senti le souffle sur notre figure ».
La police criait à la foule : « partez, partez, il pourrait y avoir d'autres bombes », a-t-il ajouté. La plupart des victimes ont été blessées aux jambes, selon le Centre médical de Boston. Plusieurs auraient été amputées.
Un autre témoin, Brian Walker, a raconté à CNN qu'une des explosions était tellement forte qu'il avait cru que sa tête « allait éclater » : Il y avait beaucoup de poussière, de la fumée, du verre .
Un autre témoin, Zara Bielkus, 30 ans a parlé à l'AFP « de membres humains, de morceaux de corps ».
Plusieurs villes, dont New York, Washington et San Francisco, ont renforcé leurs mesures de sécurité. « Nous renforçons la sécurité devant les hôtels et autres lieux connus dans la ville « a notamment déclaré le porte-parole de la police de New York Paul Browne. « Il y a 1.000 membres de la police de New York dévoués à la lutte contre le terrorisme et ils vont être --aux côtés de l'ensemble de la police de la ville (...)-- mobilisés à 100% pour protéger notre ville », a précisé le maire de New York Michael Bloomberg, une ville qui n'a jamais oublié les près de 3.000 morts des attentats du 11-Septembre.
Le Sénat à Washington a observé dans la soirée une minute de silence en solidarité avec les victimes. Le marathon de Boston est organisé dans la capitale du Massachusetts depuis 1897. Il est traditionnellement couru le troisième lundi d'avril.
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AFP
Le 16 avril 2013 à 10h33
Modifié 16 avril 2013 à 10h33