Les 300 millions DH  alloués aux travaux de réhabilitation de l’ancienne médina de Casablanca, dont 200 MDH proviennent du ministère de l’Intérieur et 100 MDH du Fonds Hassan II, sont presque entièrement consommés. La moitié a servi à mettre en place un réseau d’assainissement liquide et d’eau potable et au remplacement des points lumineux défectueux. 50 MDH ont financé, quant à eux, le chantier de relogement des 150 ménages bidonvillois ou occupant des équipements publics, réalisé, selon les dernières données, à hauteur de 60%.

Un rapport est aujourd’hui en cours de finalisation pour fixer les budgets futurs. D’un autre côté,  « des réunions sont tenues avec plusieurs départements ministériels ainsi que des responsables de l’INDH afin de les informer des avancées réalisées et de les inviter à s’impliquer dans les actions à venir», confie Ilham Bikri, S.G du comité de pilotage pour la réhabilitation de l’ancienne médina de Casablanca. Des ateliers de sensibilisation des habitants sont menés en parallèle. Représentés par la société civile, les habitants ont l’occasion d’exprimer leur avis sur les chantiers à mener et la vocation à donner à chaque quartier.

Cinq nouveaux projets en préparation

Selon le calendrier prévisionnel, d’ici à fin juin, quatre grands projets d’équipements de proximité devront être bouclés. Il s’agit de la maison de la culture Buenaventura qui n’est autre que l’ancienne église espagnole, la maison des jeunes, une salle polyvalente, un centre d’addictologie aujourd’hui en phase d’équipement et un centre d’interprétation du patrimoine logé à l’école Abdellaouiya qui était réservée aux internes de la mosquée Hassan II. La rénovation de cet espace est financée par la Société marocaine de l’ingénierie touristique (SMIT).

Un autre projet va démarrer dans les jours à venir. Il porte sur la restauration de Bab Lakbir (la porte de l’horloge qui donne sur l’hôtel Hyatt Regency) et la création d’un espace de commerce modernisé.