Nizar Baraka reçu à la CGEM pour débattre des « coupures budgétaires »
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a reçu, mardi à Casablanca, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, pour débattre des raisons qui ont poussé le gouvernement à opérer une coupe de 15 milliards de DH dans le budget d'investissement public au titre de l'année 2013.
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MAP
Le 17 avril 2013 à 16h21
Modifié 17 avril 2013 à 16h21La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a reçu, mardi à Casablanca, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, pour débattre des raisons qui ont poussé le gouvernement à opérer une coupe de 15 milliards de DH dans le budget d'investissement public au titre de l'année 2013.
« Tout en prenant acte de la décision et des raisons de conjoncture qui ont poussé le gouvernement à abandonner une partie de l'enveloppe dédiée à l'investissement, la CGEM regrette qu'une telle mesure ait été prise », indique le patronat dans un communiqué parvenu mercredi à la MAP, préconisant une approche minutieuse dans la sélection des projets qui seront annulés.
Et de rappeler que les prévisions en termes d'emplois et d'achats de biens d'équipement faites par les entreprises ont été basées sur le budget d'investissement prévu dans la loi de finances 2013.
Une telle mesure aura un impact négatif sur les entreprises, les PME en particulier, la commande publique étant un levier stratégique du développement économique et social, a précisé la Confédération.
La CGEM a appelé, dans son communiqué, à ce que les arbitrages à opérer soient clairement coordonnés et ne découlent pas de la seule logique sectorielle.
Par ailleurs, la décision du gouvernement d'arrêter l'exécution de 15 milliards de DH au titre du budget d'investissements vise, selon M. Baraka, à prévenir l'aggravation du déficit budgétaire.
Les résultats de la mise en œuvre de la Loi de finances durant les trois premiers mois de 2013 font ressortir un déficit budgétaire de 16,8 milliards de DH, soit près de 2% du Produit intérieur brut (PIB), ce qui signifie que le déficit budgétaire au titre de l'année en cours s'établirait à 8%, soit un creusement du déficit de 1% par an.