Sothema prend pied en Guinée Bissau
Sothema poursuit son expansion africaine. Mercredi 24 avril 2013 à Casablanca, il va signer un accord qui lui ouvrira le marché de Guinée Bissau.
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Majdouline Lahlou
Le 20 avril 2013 à 10h01
Modifié 20 avril 2013 à 10h01Sothema poursuit son expansion africaine. Mercredi 24 avril 2013 à Casablanca, il va signer un accord qui lui ouvrira le marché de Guinée Bissau.
Après l’inauguration de leur première filiale africaine à Dakar, baptisée West Afric Pharma le 18 mars 2013 par le roi Mohammed VI, les laboratoires Sothema se préparent pour la signature d’une convention avec le ministre de la santé de la république de la Guinée-Bissau. Une signature qui aura lieu le mercredi 24 avril au siège des Laboratoires Sothema à Bouskoura.
Cette convention porte principalement sur l’instauration d’une législation pour réglementer le secteur de l’industrie pharmaceutique du pays, mais également sur des projets de développement relatifs au secteur. «Nous assurons, dans le cadre de cette convention, le besoin du pays en médicaments et en produits pharmaceutiques ainsi que leur livraison, qu’ils soient fabriqués par Sothema ou par d’autres laboratoires, nous explique Omar Tazi, président du laboratoire. Autrement dit, au terme de cette convention, Sothema serait l’intermédiaire entre le marché pharmaceutique de la Guinée-Bissau, en tant que client, et tous les autres fournisseurs de produits pharmaceutiques».
Le PDG de Sothema estime que le secteur national qui jouit d’une expérience de plus de 50 ans et dont la production répond dans sa majorité aux exigences et aux standards internationaux se porte bien. «Bien que le marché africain ne soit pas encore très porteur et que sa consommation ne dépasse pas 2% de la consommation mondiale des produits pharmaceutique, nous souhaitons à travers la signature de cette convention pouvoir augmenter nos exportations, ce qui rejoint les objectifs fixés dans le cadre du contrat nous engageant, en tant qu’industriels pharmaceutiques avec les pouvoirs publics et, visant à positionner l’industrie pharmaceutique nationale sur les marchés étrangers», précise Omar Tazi.
Forte croissance du secteur et faible consommation des produits
« Le secteur pharmaceutique national a de sérieux atouts », rappelle Omar Tazi. En plus du cadre réglementaire, notamment les accords de libre-échange avec les Etats-Unis et l’Union européenne, qui pourrait faciliter le développement à l’international, on note un niveau important de l’implication du tissu industriel du secteur. Selon une étude menée par le ministère de l’industrie, les laboratoires investissent annuellement 300 millions de DH pour la mise à niveau ou l’extension des unités.
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Le 20 avril 2013 à 10h01
Modifié 20 avril 2013 à 10h01