Les négociations avec l’Europe commencent aujourd’hui à Rabat
L’UE veut négocier avec le royaume pour aboutir à un accord approfondi et global. Plusieurs secteurs sont concernés : les services, les marchés publics, la propriété intellectuelle ou encore la réglementation sur la sécurité alimentaire.
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Cyril Bonnel
Le 22 avril 2013 à 17h27
Modifié 22 avril 2013 à 17h27L’UE veut négocier avec le royaume pour aboutir à un accord approfondi et global. Plusieurs secteurs sont concernés : les services, les marchés publics, la propriété intellectuelle ou encore la réglementation sur la sécurité alimentaire.
Le coup d’envoi a été donné ce matin à Rabat avec les premières réunions entre le ministère du Commerce extérieur et les membres de l’équipe du commissaire européen au commerce, Karel De Gucht.
« Il s’agit de la première vague de négociations, dont la tenue avait été annoncée lors de la rencontre entre José Manuel Barroso et Abdelilah Benkirane le 1er mars » explique-t-on à la Délégation de l’Union européenne à Rabat. Une deuxième vague de négociations aura lieu en juin à Bruxelles.
L’objectif des ces négociation est de parvenir à « un accord de libre-échange approfondi et global entre le Maroc et l’Union européenne (ALEAG) » précise un communiqué de la Commission européenne, à Bruxelles. Le but est aussi « de revaloriser l’accord d’association existant, qui a déjà permis d’échanger de nombreux produits en franchise de droits de douane depuis 2000. »
Ces rencontres, qui portent essentiellement sur des points techniques, ont pour objet, d’après la Commission européenne, « d’approfondir les relations commerciales existantes dans toute une série de domaines qui ne sont pas encore couverts, tels que les services et les marchés publics. L’accord devrait également permettre de mieux protéger les investissements et les nouveaux engagements en matière de concurrence et de droits de propriété intellectuelle. Pour rendre plus efficaces les dispositions de libre-échange existantes, les négociateurs chercheront en outre à simplifier les procédures douanières et à alléger les barrières commerciales liées à la lourdeur de normes industrielles incompatibles ou superflues, ou encore, dues à des exigences en matière de sûreté alimentaire. Un chapitre consacré au développement durable permettra de faire en sorte que la libéralisation des échanges n’ait pas d’effet négatif sur l’environnement ou les normes sociales. »
Des négociations en vue d’arriver au même type d’accord vont être entamées avec l’Égypte, la Jordanie et la Tunisie. Le Maroc est le premier pays à débuter les négociations.
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