Ce vendredi 26 avril, un mouvement de grève risque de paralyser l’activité des différents centres de la Caisse nationale de sécurité sociale, CNSS, à travers le pays. La principale centrale syndicale, l’Union marocaine du travail, UMT lance un appel à la grève à l’ensemble du personnel de la CNSS, sous forme de sit in.

« Nous avons effectivement reçu une lettre qui communique la date du mouvement de débrayage pour vendredi 26 avril, dont nous ne comprenons pas les motivations », confirme Mohamed Souabni, directeur des études, de la communication et du développement au sein de la CNSS. Il poursuit et exprime son étonnement : « c’est lorsque l’on ne trouve pas de compromis que de telles décisions peuvent être prises. Alors qu’aujourd’hui, il y a une réelle évolution ».

Les salariés de la Caisse affiliés à l’UMT ne voient pas les choses sous cet angle. Les raisons avancées reposent notamment sur la dégradation des conditions de travail ainsi que la pression subie dans le cadre professionnel. Il est également reproché, cette fois-ci, au ministère de tutelle celui des Finances, d’ignorer les revendications en termes d’augmentation de salaires et d’indemnités. En somme, les doléances portent essentiellement sur l’application des clauses du dialogue social.

« Depuis le 3 juillet dernier, nous poursuivons les rencontres et les réunions dans le cadre du dialogue social avec l’ensemble des partenaires. Tous les points du cahier de doléance sont examinés. D’ailleurs, nous avons convenu d’élaborer une nouvelle convention collective. Des études sont en cours à ce propos », explique-t-il.

Les « futurs » grévistes n’en démordent pas et annoncent la poursuite du mouvement si leurs revendications ne se réalisent pas. Reste à savoir quel accueil va être réservé à cette demande de débrayage par la direction générale de la Caisse…