Zone euro : Berlin refuse de nouvelles discussions sur les règles budgétaires
Le gouvernement allemand refusera de nouvelles discussions sur les règles budgétaires de la zone euro, restant convaincu que redressement des finances publiques et croissance ne sont pas antinomiques, a affirmé mercredi Steffen Kampeter, secrétaire d'Etat allemand aux Finances.
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AFP
Le 24 avril 2013 à 10h51
Modifié 24 avril 2013 à 10h51Le gouvernement allemand refusera de nouvelles discussions sur les règles budgétaires de la zone euro, restant convaincu que redressement des finances publiques et croissance ne sont pas antinomiques, a affirmé mercredi Steffen Kampeter, secrétaire d'Etat allemand aux Finances.
De nouvelles discussions sur les règles budgétaires « n'auront pas le soutien du gouvernement allemand. Les règles de discipline fiscale intègrent déjà une certaine flexibilité », a déclaré M. Kampeter, lors d'une conférence organisée par le magazine Euromoney.
Selon le secrétaire d'Etat, les propos du président de la Commission européenne José Manuel Barroso, évoquant lundi les (limites) de la politique actuelle, ont été "mal interprétés" comme un changement de cap politique de Bruxelles. « Si nous rouvrons le débat sur les règles de la politique budgétaire, nous n'aurons jamais d'engagement positif à l'égard des institutions européennes », a estimé M. Kampeter. A l'instar du message répété depuis plusieurs jours par le gouvernement allemand face aux critiques de sa ligne, M. Kampeter a répété que « la croissance et la consolidation budgétaire (n'étaient) pas une contradiction et (allaient) très bien ensemble ».
Il a également assuré que la nécessité de mettre en œuvre des réformes dans les pays européens était la voie du succès, même si les effets ne se faisaient pas voir immédiatement.
Ainsi « l'Allemagne n'est plus vue comme l'homme malade de l'Europe », comme cela avait été le cas il y a quelques années, a souligné M. Kampeter. Déjà mardi, le ministère des Finances avait, dans une déclaration écrite, appelé à garder le cap de la consolidation budgétaire et les réformes, une stratégie ayant déjà montré des succès. « L'Allemagne soutient des mesures de solidarité en Europe avec une répartition juste », la première économie européenne refusant d'être « le seul et l'unique à prêter », a également déclaré le secrétaire d'Etat allemand. Il a enfin répété l'opposition de Berlin à des obligations mutualisées en Europe, appelant à la prudence « ceux qui pensent qu'on peut acheter de la croissance en s'adressant aux marchés ».