Un « livre vert » pour l’économie locale
Mettre au point une stratégie assurant la transition énergétique des entreprises de la région fassie, tel est le but de l’organisation patronale de la région centre nord.
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Majdouline Lahlou
Le 26 avril 2013 à 17h33
Modifié 26 avril 2013 à 17h33Mettre au point une stratégie assurant la transition énergétique des entreprises de la région fassie, tel est le but de l’organisation patronale de la région centre nord.
Un comité scientifique présidé par Mehdi Benabdelah, président de la commission économie verte de la CGEM centre Nord-Fès a décidé d’élaborer un « livre vert pour la CGEM centre Nord ».
La décision du comité composé d’universitaires, de membres de la CGEM centre Nord et de la société civile a été annoncée en marge de la journée d’étude organisée par la commission le jeudi 25 avril sous le thème : « économie verte : état des lieux, enjeux et opportunités de sortie de la crise pour le Maroc ».
Adressé aux différents opérateurs de la région, le livre comportera les recommandations recueillies relatives à une transition vers l’économie verte.
« On travaillera dès demain sur la conception et l’élaboration de la stratégie permettant le passage de notre région, dans les meilleures conditions, à l’économie verte. Ce travail implique l’adhésion et la mobilisation des différents acteurs économiques », nous explique Mehdi Benabdelah.
Une transition en trois étapes
Le passage à l’économie verte dans la région de Fès se fera en trois étapes selon Mehdi Benabdelah. La première étape, la plus intéressante, consiste à sensibiliser les différents opérateurs de l’intérêt que présente cette transition en matière d’efficacité énergétique à travers des ateliers de formation.
La deuxième étape de cette stratégie consiste à « reverdir » les secteurs d’activité déjà existants.
« Au début nous allons nous concentrer sur les secteurs qui ont fait fleurir l’activité fassi il y a 20 ans et voir quelles sont les possibilités qui se présente afin de se mettre sur la voie de l’économie verte ».
D’où le choix, par le comité scientifique, de trois secteurs à accompagner dans cette transition : l’artisanat, l’agroalimentaire et le textile.
« Avant de penser dans un horizon de moyen terme, quand la mission sera accomplie, aux secteurs qu’on pourra développer, ce qui constituera le troisième volet de notre stratégie », nous explique Mehdi Benabdelah sur un ton optimiste.
Et d’ajouter : « on s’est donné comme mission de sortir avec une base de projets applicables dans notre ville, afin d’orienter les investisseurs voulant se lancer dans le domaine de l’économie verte, et de les renseigner sur les secteurs porteurs de la région ».
Passer au vert pour exporter
Si on veut s’adresser aux marchés européens, les opérateurs doivent respecter un certain nombre d’exigences en matière d’efficacité énergétique et de développement durable. Ainsi, certaines entreprises exportatrices ont déjà compris que le passage à l’économie verte est une contrainte pour continuer à gagner des parts de marchés.
Néanmoins, l’objectif de la commission verte de la CGEM à traves les différentes compagnes de sensibilisation est de convaincre tous les opérateurs de la région de l’intérêt que leur présente l’adhésion à cette démarche volontairement et progressivement. Le projet de la CGEM s’inscrit dans le sillage du cadre législatif national en cours de finalisation, visant à s’aligner, à court et moyen terme sur les normes et les exigences internationales en matière d’efficacité énergétique.
« Les opérateurs qui ne s’alignent pas volontairement aujourd’hui seront obligés de le faire demain », prévient Mehdi Benabdelah.