Bataille de rumeurs et de bruits de couloirs autour de l’avenir de Maroc Telecom. En effet, le plus grand flou règne au sujet du moment choisi par Vivendi pour dévoiler le repreneur des parts de Maroc Telecom.

D’après la direction de Vivendi, les deux offres engageantes déposées la semaine dernière méritent plusieurs semaines d’étude. Mais d’autres sources font état d’une décision prise plus rapidement.

Différents arguments plaident en faveur de cette hypothèse : la réunion d’un conseil de surveillance le 30 avril, la tenue de l’assemblée générale des actionnaires le même jour, et la pression de certains actionnaires pour voir se concrétiser la stratégie du groupe définie l’année dernière et consistant à vendre les participations dans les trois opérateurs télécoms : GVT, SFR et Maroc Telecom. Ni GVT, ni SFR n’ont trouvé preneur pour l’instant.

Pour mémoire, les deux opérateurs ayant déposé des offres engageantes la semaine dernières sont l’Emirati Etisalat et le Qatari Ooredoo. L’Etat marocain, qui détient 30% des parts de Maroc Telecom, dispose d’un droit de véto sur la désignation de l’acquéreur des 53% des parts détenues par Vivendi.