Les hôteliers se préparent au ramadan
Des hôteliers se préparent d’ores et déjà à affronter un ramadan difficile. En 2011, le taux d’occupation avait baissé de 16 points…
Les hôteliers se préparent au ramadan
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Bilal Mousjid
Le 29 avril 2013 à 13h26
Modifié 29 avril 2013 à 13h26Des hôteliers se préparent d’ores et déjà à affronter un ramadan difficile. En 2011, le taux d’occupation avait baissé de 16 points…
Un constat que nous confirme le rapport de l’Observatoire du Tourisme de 2011 : le taux d’occupation a chuté de 16 points, passant de 49%, en juillet, le mois précédant le ramadan, à 33%, en août.
Ce marasme épisodique, qui frappe de plein fouet le secteur depuis deux ans déjà, est devenu par la force des choses prévisible. Les patrons des établissements ont compris, en 2012, qu’il était nécessaire de s’y prendre à l’avance afin de limiter, tant que faire se peut, les effets de cette crise momentanée. Résultat : le taux de remplissage s’est redressé, entre juillet et août 2012, à 42%, ce qui représente une hausse de 9% par rapport à la même période de 2011. « Des offres spéciales voient le jour pour attirer une clientèle étrangère à l’affût d’offres promotionnelles, car la clientèle touristique locale, elle, est très faible, voire nulle. Ainsi, Des réductions de 30% à 50% sont pratiquées par la majorité des hôtels classés, des nuitées gratuites, des programmations adaptées à la clientèle locale, des animations traditionnelles, des gratuités pour les enfants… », explique Hamid Bentahar, Président du CRT et vice-président des opérations Europe du Sud et Afrique de Sofitel.
Plusieurs établissements ont d’ores et déjà prévu les offres qui seront proposées au mois de ramadan. C’est le cas du Palais Namaskar, par exemple, qui envisage, outre le fait de baisser les prix, nous explique le service de réservation, d’appliquer une remise de 20% pour toute réservation, quel qu’en soit le type. A La Mamounia aussi, le prix passera de 6.399 (une chambre de luxe) en juin à 4.499 DH en juillet, soit une différence 1.900 DH.
Mais -fait étonnant -, seuls les hôtels de luxe se préparent à « affronter » ce mois. Plusieurs hôtels classés, contactés par Médias24, nous disent que rien n’a encore été programmé concernant les promotions et les prix qui seront appliqués.
Mais l’impact de ce spleen momentané, du fait de son caractère prévisible, s’amenuise, pour finir par disparaître, dès le mois suivant le ramadan. « Les hôteliers ont compris la leçon. Juste après le mois de ramadan, ils font des offres promotionnelles à même de leur permettre de redresser leur taux d’occupation et, ce faisant, rattraper la perte du mois précédent», conclut Saïd Mouhid, directeur du Conseil régional de Casablanca.
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Le 29 avril 2013 à 13h26
Modifié 29 avril 2013 à 13h26