Mohamed Benamour : « L’Afrique est partie prenante de cette dynamique de colocalisation »
En marge de la conférence-débat organisée par le CDS le 29 avril 2013, son président nous explique la démarche de ce think thank indépendant et les raisons du choix de la colocalisation comme thème du débat. Entretien
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Dalal Saddiqi
Le 29 avril 2013 à 18h23
Modifié 29 avril 2013 à 18h23En marge de la conférence-débat organisée par le CDS le 29 avril 2013, son président nous explique la démarche de ce think thank indépendant et les raisons du choix de la colocalisation comme thème du débat. Entretien
Le Conseil du développement et de la solidarité (CDS) a organisé une rencontre d’échange autour du thème de la colocalisation. Quelle est l’origine de cette démarche ?
L’initiative du CDS consiste en des rencontres régulières tous les deux mois au cours desquelles nous invitons un hôte de marque ou nous abordons une thématique définie. Nous avons profité de la présence de l'Ipemed au Salon de l’agriculture Meknès pour inviter leurs membres à parler des colocalisations suite au discours de Françaois Hollande à Rabat il y a trois semaines.
Le terme de colocalisation est tout nouveau. Il semble que cette notion soit encore en cours de définition. Qu’en pensez-vous ?
La colocalisation est récente. Il y a quelques mois c’était une révolution, aujourd’hui nous en parlons de manière apaisée, pragmatique, avec une feuille de route qui se dessine de part et d’autre. Ce n’est plus un sujet tabou mais une réalité économique dans un esprit gagnant-gagnant. C’est d’ailleurs un thème d’un grand intérêt pour le Maroc, la France et les pays de la Méditerranée. Près de 70 personnes, des responsables politiques, d’importants opérateurs économiques, des représentants de la société civile ont d’ailleurs répondu présent à cette invitation. Nous élargissons cette démarche au niveau des autres pays comme l’Espagne, l’Italie et le Portugal.
Qu’en est-il de l’Afrique dans cet esprit de colocalisation ?
L’Afrique est partie prenante de cette dynamique de colocalisation. C'est pourquoi nous allons nous réunir à Ouarzazate au mois d’octobre prochain avec des opérateurs, des politiques, des élus et des représentants de société civile veannt d'Afrique, d'Europe et du Maroc. Ce forum euro-africain servira ainsi à débattre des liens d’affaires et de co-développement dans la région.
Quel est le sens de la démarche du CDS ?
C’est de permettre de donner une vision. Comme l’avait dit feu Hassan II : « le Maroc est un arbre dont les racines sont en Afrique, les feuillages et les branches sont en Europe ». Nous allons avoir cette démarche en attendant qu’un jour, vers l’est, vers le Maghreb, les choses se stabilisent. En attendant, nous formons une sorte de bloc, d’un ensemble euro-africain dans lequel chacun apporte le meilleur. Comme dirait Paul Valéry : « mettons en avant ce que nous avons de meilleur et enrichissons-nous de nos différences ».
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