Fouad Laroui remporte le prix Goncourt de la nouvelle
Le romancier et essayiste marocain Fouad Laroui a affirmé que cette consécration prouve que « l'écriture marocaine est prise au sérieux ».
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MAP
Le 8 mai 2013 à 13h04
Modifié 8 mai 2013 à 13h04Le romancier et essayiste marocain Fouad Laroui a affirmé que cette consécration prouve que « l'écriture marocaine est prise au sérieux ».
« J'ai appris, hier, que j'avais ce prix Goncourt, c'est une excellente surprise. Je ne m'y attendais pas trop, mais j'en suis parfaitement heureux », a confié M. Laroui à la MAP, dans sa première déclaration publique depuis l'annonce de cette consécration.
« Ca montre que l'écriture marocaine en langue française, comme ça pourrait être en langues arabes ou anglaise est prise au sérieux et bien considérée », a-t-il souligné, en marge de sa participation en tant que maître de cérémonie à l'ouverture officielle du 2e symposium international sur l'innovation et la technologie dans l'industrie des phosphates "Symphos 2013" ».
Il a aussi fait observer que « pour un prix aussi prestigieux donné à Paris et qui concerne toute la francophonie, ça prouve que l'écriture marocaine est encore là et bien là. Et ça c'est un message fort ».
Fouad Laroui a été primé pour « L'étrange affaire du pantalon de Dassoukine », publié aux éditions Julliard (2012). Le Prix a été décerné mardi à l'issue du vote des membres du jury, appelés à départager les quatre candidats en lice, qui sont, outre Laroui, Frank Courtès « Autorisation de pratiquer la course à pied » (JC Lattès), « Blandine Le Callet, Dix rêves de pierre » (Stock) et Mathieu Rémy, « Camaraderie » (L'Olivier).
Laroui rejoint ainsi deux autres écrivains marocains lauréats du Prix Goncourt: Tahar Benjelloun, Goncourt du Roman en 1987 et membre de l'Académie Goncourt, et Abdelatif Laâbi, Goncourt de la Poésie (2009).
Né en 1958 à Oujda, Fouad Laroui est économiste et écrivain. Après des études à l'Ecole nationale des ponts et chaussées en France, il travaille comme ingénieur à l'OCP à Khouribga, avant de retourner en Europe, à Cambridge et à York (Royaume Uni) où il obtient un doctorat en sciences économiques. Actuellement, il vit à Amsterdam où il enseigne l'économétrie et les sciences de l'environnement à l'université.
Parallèlement, il se consacre à l'écriture et commence une carrière littéraire en 1996 avec « Les Dents du topographe » (Julliard, 1996) pour lequel il obtient le Prix Découverte Albert-Camus.
Romancier de langue française, poète de langue néerlandaise, journaliste et critique littéraire, Fouad Laroui court le monde, chargé de son sac de voyage et de sa vaste culture.
Il compte à son actif une quinzaine de publications, pour la plus part des nouvelles, dont « La Meilleure Façon d'attraper les choses »(Yomad, 2001), Prix Grand Atlas 2005, « Le jour où Malika ne s'est pas mariée » (Julliard, 2009) et « Une année chez les Français » (Julliard, 2010), un roman qui a été retenu parmi la première sélection du prix Goncourt 2010.
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