Le Fonds de sécurité alimentaire Maroc-Golfe démarre dans deux mois
Le fonds commun de sécurité alimentaire, entre le Maroc et les pays du CCG, démarrera avec un montant de 100 millions de dollars.
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Bilal Mousjid
Le 8 mai 2013 à 9h14
Modifié 8 mai 2013 à 9h14Le fonds commun de sécurité alimentaire, entre le Maroc et les pays du CCG, démarrera avec un montant de 100 millions de dollars.
La troisième édition du forum Gulfinvest a été couronnée par la signature d’un partenariat, entre le Maroc et les pays du Conseil de coopération du Golfe, portant sur la création d’un fonds de sécurité alimentaire. Dotée d’un milliard de dollars – la première phase mobilisera une somme de 100 millions de dollars -, cette caisse permettra aux pays du Golfe, composés essentiellement de zones désertiques, de se préserver de toute pénurie alimentaire.
Le risque est, en effet, présent. Saâd Al Kharsi, membre de la Commission de sécurité alimentaire d’Oman, n’y va pas par quatre chemins : « une détresse alimentaire serait synonyme d’instabilité politique dans le Golfe. Nous avons un vrai problème concernant le secteur de l’agriculture. La grande partie des produits agricoles sont importés ».
Du côté du Maroc, Hakim Tazi, représentant de l’Agence pour le développement agricole, se veut rassurant. Durant une allocution de plus d’une heure, il a relaté, dans les détails, tous les aspects liés au plan Maroc Vert. Une présentation qui, de par le caractère précis des données avancées, fit l’unanimité : « Nous avons été agréablement surpris par la précision des informations exposées. Le Maroc offre de nombreuses opportunités dans le secteur agricole, d’où la création de cette caisse de sécurité alimentaire », déclare Khalil Ben Abdellah Khanji, président des chambres de commerce des pays du Golfe.
Abdulrahim Hasan Naqi, secrétaire général de la Fédération des chambres du Conseil de coopération du Golfe (FGCCC) nous précise que, si tout se passe conformément aux attentes du Conseil, le fonds verra le jour dans environ deux mois.
D’autres partenariats ont été signés également entre la Chambre de commerce de Tanger, la Chambre de commerce de Bahrein et celle du Qatar et un autre entre la fédération des chambres de commerce du Maroc et celles des deux pays cités. Mais, nous fait remarquer Mohamed Mehdi Bachir, directeur de la chambre de Commerce d’industrie et des services de Tanger, il ne s’agit, là, que de partenariats « classiques ». Et, last but not least, un accord de jumelage entre la ville de Manama, la capitale de Bahrein, et Tanger.