Le besoin des banques en liquidité passe à 66,8 MMDH en avril 2012
Le besoin des banques en liquidité s'est situé à 66,8 milliards de DH en avril contre 64,4 milliards de DH un mois auparavant, attribuable notamment à une légère baisse du montant minimum de la réserve monétaire, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Le besoin des banques en liquidité passe à 66,8 MMDH en avril 2012
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Le 10 mai 2013 à 11h59
Modifié 10 mai 2013 à 11h59Le besoin des banques en liquidité s'est situé à 66,8 milliards de DH en avril contre 64,4 milliards de DH un mois auparavant, attribuable notamment à une légère baisse du montant minimum de la réserve monétaire, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
Cette évolution est également attribuable à l'impact restrictif de 2,5 milliards de DH des facteurs autonomes de liquidité sur les trésoreries bancaires en avril 2013 par rapport au mois de mars, en liaison notamment avec l'amélioration du compte du Trésor auprès de la Banque, et dans une moindre mesure, avec la hausse de la circulation fiduciaire, a précisé la Banque centrale dans sa revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière, publiée vendredi.
Par conséquent, le montant des injections de Bank Al-Maghrib a atteint 68 milliards de DH, dont 49 milliards à travers les avances à 7 jours, 15 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 4 milliards véhiculés par l'opération des prêts garantis.
Dans ces conditions, le taux interbancaire s'est établi à 3,10% en avril, soit une augmentation de 5 points de base par rapport au mois précédent.
Pour leur part, les taux des bons du Trésor à court et à moyen termes, émis sur le marché primaire, ont enregistré des hausses allant de 1 à 4 points de base par rapport aux dernières émissions, à l'exception du taux des bons à 52 semaines qui a diminué de 2 points de base.
S'agissant des taux créditeurs, le taux moyen pondéré des dépôts à 6 et 12 mois s'est contracté de 23 points de base, revenant à 3,72% en mars, avec une diminution de 32 points de base du taux sur les dépôts à 12 mois et une progression de 8 points de base de celui appliqué aux dépôts à 6 mois.
Les rythmes de croissance de la masse monétaire et du crédit bancaire ont poursuivi leur décélération en mars 2013 pour se situer à des niveaux historiquement bas, soit respectivement 2,6% et 2,1% en variation annuelle, après 3,4% et 4,1% un mois auparavant.
L'évolution de la masse monétaire recouvre un ralentissement des taux d'accroissement de la monnaie scripturale et des dépôts à terme, une légère accélération de ceux des placements à vue et de la circulation fiduciaire, ainsi qu'une poursuite de la contraction des titres des OPCVM monétaires.
En effet, le rythme de progression de la monnaie scripturale est revenu de 3,7% en février à 1,7% en mars, reflétant notamment le ralentissement de 3% à 1,5% des dépôts à vue auprès des banques.
La décélération a été toutefois moins importante pour les placements à terme, qui ont augmenté de 3,2% contre 3,4%, alors que le taux de croissance des placements à vue est resté quasiment inchangé à 8,3%.
Parallèlement, la circulation fiduciaire a enregistré une augmentation annuelle de 3,8% en mars contre 3,4% le mois précédent.
Quant aux titres des OPCVM monétaires, ils se sont contractés de 12,5% en glissement annuel, après un repli de 11,5% en février, poursuivant leur tendance baissière observée depuis décembre 2012.
Pour ce qui est des sources de création monétaire, la décélération du crédit bancaire s'est poursuivie avec un rythme de 2,1% après 4,1% un mois auparavant, traduisant notamment, les effets d'une conjoncture défavorable et des incertitudes entourant les perspectives de croissance de l'activité économique.
Le mouvement de ralentissement du crédit a concerné l'ensemble de ses composantes. Il a toutefois été plus prononcé pour les crédits de trésorerie et ceux aux promoteurs immobiliers, dont les taux de progression sont revenus de 5,1% et 2,3% respectivement en février, à 0,9% en mars.
Les crédits à l'équipement se sont, quant à eux, contractés de 1,3%, après une légère hausse de 0,8%.