R+6, une piste pour booster le logement pour classe moyenne
Le ministre de l’Habitat propose de porter à R+6 la hauteur des constructions dédiées à la classe moyenne et d’ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisme.
R+6, une piste pour booster le logement pour classe moyenne
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Nabila Fathi
Le 14 mai 2013 à 12h06
Modifié 14 mai 2013 à 12h06Le ministre de l’Habitat propose de porter à R+6 la hauteur des constructions dédiées à la classe moyenne et d’ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisme.
Nabil Benabdallah ne se décourage pas. Il tient mordicus à son logement pour les classes moyennes et il l’a fait savoir lors du débat sur l’habitat organisé lundi 13 mai par notre confrère « La Vie éco ». Ainsi, pendant une réunion tenue il y a une dizaine de jours avec les représentants de la FNPI (Fédération nationale des promoteurs immobiliers), le ministre de l’Habitat a présenté une nouvelle offre afin d’encourager les professionnels de la pierre à investir dans ce type de programmes.
La proposition en question apporte deux nouveautés : la première concerne la verticalité. En autorisant des constructions du type R+6, le département de tutelle agit directement sur la densité et permet aux promoteurs de produire plus d’unités sur une même superficie, donc de dégager une meilleure rentabilité.
Le deuxième point porte sur le foncier. Nabil Benabdallah promet d’ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisme afin de pouvoir mobiliser un maximum de terrains publics. Une proposition bien accueillie par les promoteurs immobiliers qui insistent toutefois sur la nécessité de mettre à leur disposition du foncier brut non viabilisé. « Cela permettra de maîtriser les coûts », explique Youssef Iben Mansour, président de la FNPI.
Rappelons que plus de quatre mois se sont écoulés depuis l’entrée en vigueur de la loi des finances, sans que le produit logement pour la classe moyenne ne montre des signes de succès. Les promoteurs immobiliers le boudent pour «manque de rentabilité». Ils avaient proposé, vainement, d’augmenter le prix de vente de 1.000 DH/m2. La loi des finances le fixe à 5.000 DH HT/m2.