Un nouveau système de couverture maladie pour les commerçants et leurs familles
Dans le cadre du plan Rawaj, le ministère de l'Industrie mettra en place un système de couverture maladie pour les commerçants et leurs familles.
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Le 14 mai 2013 à 10h48
Modifié 14 mai 2013 à 10h48Dans le cadre du plan Rawaj, le ministère de l'Industrie mettra en place un système de couverture maladie pour les commerçants et leurs familles.
Le ministère est au stade de finalisation du projet de création de la Fondation des œuvres sociales des commerçants qui en sera l'un des piliers pour atteindre cet objectif, a annoncé le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara, qui présidait une journée d'étude, organisée samedi dernier à la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Rabat, sur le thème : « Tous les acteurs régionaux au service de l'investissement dans la Région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer .
M. Amara a précisé à ce propos que le rôle de cette fondation sera, entre autres, de coordonner les efforts des différents intervenants.
Sur la liste des priorités figurent aussi la réforme des marchés de gros des fruits et légumes et l'organisation du commerce ambulant pour lesquels le ministère a développé des visions modernes et innovantes. Ainsi, trois expériences pilotes seront menées à Meknès, Berkane et Rabat où des marchés de gros nouvelle génération verront bientôt le jour. A titre d'exemple, au niveau de la région de Rabat, ce projet, dont l'enveloppe budgétaire est estimée à 320 millions de DH, sera réalisé sur un terrain de 27 hectares d'ici 2020.
Pour ce qui est du commerce ambulant, le département de M. Amara compte adopter une nouvelle approche permettant d'intégrer ce commerce dans le secteur formel et réduire de ce fait au maximum l'impact négatif de l'informel sur le tissu commercial mais aussi sur le paysage urbanistique et la circulation. En première phase de concrétisation de cette volonté, le MICNT entame, en partenariat avec le ministère de l'Intérieur et les autorités locales et territoriales de la ville de Kénitra, une expérience pilote d'organisation du commerce ambulant. Elle sera, ensuite, évaluée avant de procéder à sa généralisation.
La quatrième priorité évoquée par M. Amara consiste à développer l'attractivité du commerce de proximité et sa compétitivité. Pour ce faire, un nouveau programme de modernisation des entreprises commerciales, particulièrement la modernisation du commerce de proximité et le développement des réseaux des enseignes commerciales marocaines est au programme.
M. Amara a souligné ce propos que Rabat et sa région regorgent d'éléments d'attractivité grâce à notamment à leur emplacement géographique, leur histoire et leurs ressources humaines qualifiées. Il a ainsi rappelé que la commission des investissements a approuvé, l'an dernier, 3 projets d'une valeur de 1,2 milliard de DH et que cette région continue à séduire les sociétés à la renommée mondiale comme ST Microelectronics ou encore les groupes Safran et Devoteam qui s'y sont implantées.
« C'est une preuve tangible du niveau d'attractivité dont jouit la région au plan international et national », a estimé M. Amara, qui a appelé l'ensemble des acteurs à poursuivre leurs efforts et à les fédérer pour améliorer encore plus le climat de l'investissement de la région en tant que «destination d'excellence de l'investissement mondial ».
En plus de l'investissement, le commerce s'impose aussi comme l'un des secteurs productifs vitaux au niveau de la région. La productivité du secteur a atteint en 2011 près de 14 MMDH, soit une valeur ajoutée de 4,8 MMDH , drainant dans ce sillage des investissements d'environ 1 milliard de DH.
«Les stratégies sectorielles du ministère au niveau local, qui se concentrent essentiellement sur les potentialités de chaque région, ont donné une impulsion forte en faveur du développement de l'investissement d'une manière générale et au niveau de la région de Rabat en particulier», a dit le ministre.
«Nous nous apprêtons à sélectionner un bureau d'étude pour élaborer une étude stratégique de la région de Rabat en vue d'évaluer son positionnement au niveau industriel et définir les mesures à même de renforcer et de développer le secteur», a affirmé le ministre.
L'étude en question s'articule autour de deux axes : le premier vise à définir les secteurs pouvant représenter une locomotive du développement industriel dans la région. Alors que le second concerne la mise en place d'une feuille de route pour la création de plateformes industrielles à moyen et long termes et la définition des sites devant les accueillir.
«Aujourd'hui, à l'échelle nationale, plus de 1000 ha sont à la disposition des aménageurs développeurs, et 8 P2I équipées selon des normes internationales sont prêtes à offrir leurs services, a précisé M. Amara, se félicitant du succès qu'enregistre Technopolis à Salé. «Ce site industriel est devenu un pôle compétitif accueillant des activités favorisant l'intégration dans l'offshoring (205.000 m²) et la technologie de haut niveau (61ha)», a-t-il expliqué.
La mise à niveau des parcs industriels suscite également un grand intérêt au sein du département de M. Amara qui a rappelé, à l'occasion, que son département procède annuellement au lancement d'un appel à manifestation d'intérêt à travers ses délégations au profit des acteurs locaux porteurs de projets. Ainsi, 2 zones industrielles à Tabriket à Salé et à Takaddoum à Rabat en ont bénéficié grâce au soutien du ministère.
Le ministère a aussi apporté l'un des plus importants soutiens aux PME grâce à l'Agence nationale de promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) qui, de 2010 à 2012, a apporté son aide à 116 entreprises, dont 8 de la région de Rabat, dans le cadre du "Programme Imtiaz" ayant octroyé une enveloppe de 2,6 MDH aux bénéficiaires.
Le «Programme Moussanada», lui, a permis à 805 entreprises, dont 78 de la région, de profiter d'une aide de 137 MDH. A partir de cette année, il a été décidé de consacrer une enveloppe de 283 MDH, soit 2,3 fois le montant prévu dans le contrat précédent.
Côté innovation, la région de Rabat peut s'enorgueillir d'avoir particulièrement brillé grâce à l'«Initiative Maroc innovation». Cette dernière a appuyé financièrement 6 pôles compétitifs, dont «Morocco microectronics cluster» au sein de la région. Et dans le cadre d'un partenariat avec des établissements d'enseignement supérieur, INPT et ENSIAS, des unités de formation pour la création d'entreprises innovantes ont vu le jour sous le nom «Innova Project».
«Nous continuerons à apporter notre soutien à toute initiative et entreprise visant à créer des richesses et des emplois», a assuré M. Amara.
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