Le Maroc œuvre pour l’amélioration de la compétitivité des exportations
Un ensemble de mesures a été pris par le Maroc pour encourager les exportateurs, notamment dans les domaines de fiscalité, de financement, de réglementation des changes, d'assurance à l'export, de couverture contre le risque de change et de fluctuation des cours des matières premières, a indiqué la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), dans son rapport sur la compétitivité des exportations.
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MAP
Le 17 mai 2013 à 9h37
Modifié 17 mai 2013 à 9h37Un ensemble de mesures a été pris par le Maroc pour encourager les exportateurs, notamment dans les domaines de fiscalité, de financement, de réglementation des changes, d'assurance à l'export, de couverture contre le risque de change et de fluctuation des cours des matières premières, a indiqué la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), dans son rapport sur la compétitivité des exportations.
Le Maroc a également renforcé l'ouverture de son économie sur le monde, notamment pour promouvoir ses exportations, à travers son adhésion à l'OMC et la conclusion de nombreux accords de libre-échange.
Sur le plan sectoriel, de nombreux chantiers ont été lancés pour diversifier l'offre exportable, en l'occurrence le Pacte national pour l'émergence Industrielle, le Plan Maroc vert, le Plan Halieutis, la stratégie énergétique, la stratégie OCP, le Plan Maroc numérique et la Vision 2015 pour le développement de l'artisanat, précise la DEPF.
La mise en place de ces stratégies, la signature par le Maroc d'un accord agricole avec l'Union européenne, conjuguées à la mise en place de la stratégie «Maroc Export Plus» consacrée au développement et à la promotion des exportations nationales, ont complété ce dispositif visant la dynamisation de l'offre exportable.
Pour ce qui est du volet relatif à l'accompagnement et à l'encouragement des exportateurs, des contrats-programmes devront être signés avec le secteur privé dans l'objectif de soutenir les entreprises exportatrices et d'accroître les exportations. A travers ces contrats-programmes, l'Etat offre une prise en charge d'actions d'appui au profit de ces entreprises.
D'autres actions ont été aussi prises en compte pour améliorer les capacités des entreprises exportatrices, en particulier l'audit des entreprises et la veille stratégique. Il s'agit, d'un autre côté, de la mise en place d'un programme commun pour la formation dans le secteur de l'enseignement supérieur visant la préparation d'un diplôme aux métiers de commerce international.
Des efforts importants ont été toutefois déployés par les pouvoirs publics à même de permettre au secteur des TIC de jouer un rôle de levier dans la compétitivité et l'attractivité des investissements. Plusieurs réformes ont été menées pour asseoir les bases d'un secteur des TIC développé et répondant aux attentes des investisseurs locaux et internationaux.
D'un autre côté et afin de répondre aux besoins en matière de compétences et de qualifications (ingénieurs, concepteurs, développeurs et manageurs ), un programme de formation de 10.000 ingénieurs par an a été initié pour augmenter de plus de 50% le nombre des lauréats des grandes écoles et des universités.
Concernant l'amélioration de l'innovation et de la recherche scientifique, le Maroc a réalisé des progrès substantiels. Il est à souligner, à ce titre, la réforme du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST).
D'un autre côté, une nouvelle stratégie de l'innovation a été mise en place en 2009 «Initiative Maroc Innovation». Cette stratégie a pour principaux objectifs, à partir de 2014, la production annuelle de 1.000 brevets marocains et la création annuelle de 100 start-up innovantes.