Walou, quand le «rien» s’invite au Garage
3 représentations de la pièce «Walou» mise en scène par Ghassan El Hakim auront lieu les 23, 24 et 25 mai au Garage TserfeQ à Casablanca.
Walou, quand le «rien» s’invite au Garage
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Communiqué
Le 20 mai 2013 à 10h48
Modifié 11 avril 2021 à 2h353 représentations de la pièce «Walou» mise en scène par Ghassan El Hakim auront lieu les 23, 24 et 25 mai au Garage TserfeQ à Casablanca.
La pièce, écrite par Nicolaï Erdman, relate l’histoire d’un homme qui réveille sa femme en pleine nuit parce qu’il a envie de saucisson. Le couple se dispute et le propos très vite s’emballe – est-ce que c’est une vie, ça? – au point que l’homme de la pièce, Abdellah Walou, en arrive à prononcer des paroles définitives: si c’est comme ça, alors il va disparaître. Ces paroles définitives ne sont en fait que paroles en l’air, car s’il disparaît effectivement, c’est pour partir à la recherche du saucisson. Mais sa femme Fatima l’ignore et affolée appelle à l’aide un voisin. Les tentatives pour démontrer au soi disant suicidaire que la vie est belle et ainsi le dissuader de commettre l’irréparable, idée qui pour l’instant ne lui a même pas sérieusement traversé l’esprit, sont si maladroites qu’elles réussissent, sinon à le persuader du contraire, du moins à le décider par esprit de vengeance. Entre-temps la rumeur a couru qu’un homme voulait mettre fin à ses jours, rumeur qui attire divers personnages désireux de convaincre l’intéressant intéressé de se suicider pour leur cause. Flatté de l’intérêt qu’on lui porte, séduit par la gloire posthume qu’on lui fait miroiter, Abdellah est définitivement convaincu de passer à l’acte, avec quand même une pointe de regret: pourquoi faut-il que la vie ne vaille la peine d’être vécue que post mortem? Tous l’ont convaincu de se tuer, et son suicide est désormais attendu, annoncé et l’horaire fixé, mais il se retrouve alors dans la position d’un condamné à mort. Au fur et à mesure qu’approche l’échéance fatale, il réfléchit à ce que cela signifie, «être mort», et peu à peu sa décision chancelle.
La pièce est une production des compagnies Kaktus, Keys production et Anar.
Pour achat de billets, il suffit d’envoyer un message privé ou courrier électronique avec coordonnées (mail+téléphone) ou d’appeler au 00212 522 49 20 10.
Tarif en prévente et étudiants : 70dh
Tarif sur place : 100dh