Affaire ONDA: Report au 30 mai de la poursuite de l'audition de témoins
La cour d'appel de Casablanca a reporté, mardi, au 30 mai la poursuite de l'audition des témoins dans l'affaire de l'ancien directeur général de l'Office national des aéroports (ONDA) Abdelhanine Benallou.
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Le 22 mai 2013 à 10h12
Modifié 22 mai 2013 à 10h12La cour d'appel de Casablanca a reporté, mardi, au 30 mai la poursuite de l'audition des témoins dans l'affaire de l'ancien directeur général de l'Office national des aéroports (ONDA) Abdelhanine Benallou.
Lors de l'audience de mardi, le chargé des comptes, après avoir décliné les charges dont il s'occupait se limitant au contrôle des pièces et leur conformité à la procédure en vigueur, a dit « ne pas se souvenir » que l'ex-directeur général « agissait à sa guise » en réponse à la cour qui lui rappelait ses déclarations devant le juge d'instruction.
Il a aussi nié sa connaissance des motifs de sa décharge de son poste pour d'autres fonctions, affirmant que l'ancien directeur général était « intransigeant avec lui ».
Sur ce cas, M. Benallou a précisé qu'il récompensait le personnel dévoué et que le rendement de ce témoin n'était nullement convaincant d'où sa décision de le décharger et de lui assigner d'autres tâches.
De son côté, le chargé des paiements a expliqué à la cour sa mission de vérification et de contrôle des pièces justificatives de déplacements des cadres de l'office, précisant que l'ancien directeur général effectuait de nombreux déplacements.
Pour sa part, un conducteur des sapeurs-pompiers à l'ONDA a rejeté toute connaissance de la présence de deux certificats falsifiés dans son dossier administratif, affirmant qu'il avait fourni à son recrutement, après avoir passé avec succès le test oral, des attestations de scolarisation et de travail au sein d'une société.
Il a, en outre, nié que son frère, ordonnateur à l'office et poursuivi en état de liberté dans le cadre de la même affaire mais dans un dossier disjoint, avait intercédé en sa faveur ou en faveur de sa sœur en vue d'être recrutés par l'office.
Onze personnes sont poursuivies, chacune en ce qui la concerne, dans cette affaire pour dilapidation de deniers publics, participation, faux et à l'usage de faux. L'ancien directeur général, son directeur de cabinet et le directeur financier en charge des marchés sont poursuivis en état d'arrestation.
Un rapport de la Cour des Comptes avait révélé des malversations au sein de l'Office à l'époque où M. Benallou assurait sa direction générale.