Le renforcement de la compétitivité économique, une priorité stratégique pour le Maroc
Le Maroc a érigé depuis la dernière décennie le renforcement de la compétitivité de son économie en une priorité stratégique dans le but d'améliorer son attractivité auprès des investisseurs et augmenter ses exportations, indique la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans un rapport rendu public vendredi.
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MAP
Le 24 mai 2013 à 17h14
Modifié 24 mai 2013 à 17h14Le Maroc a érigé depuis la dernière décennie le renforcement de la compétitivité de son économie en une priorité stratégique dans le but d'améliorer son attractivité auprès des investisseurs et augmenter ses exportations, indique la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans un rapport rendu public vendredi.
Dans le cadre des efforts consentis pour la concrétisation de cet objectif, le Maroc a procédé depuis l'année 2002 à la mise en place de 16 centres régionaux d'investissement, indique la Banque dans ce rapport sur la compétitivité des économies de la région Moyen-Orient/Afrique du nord (MENA).
Ces centres offrent un guichet unique pour les investisseurs étrangers et proposent des avantages pour les opérateurs économiques, souligne cette institution financière basée à Londres.
La BERD rappelle également le lancement par le Maroc de plusieurs plans stratégiques de développement dont le Plan Emergence (industrie), le Plan Maroc Vert (agriculture), le Plan Halieutis (pêches), la Vision 2020 (tourisme) et le Plan Numeric (nouvelles technologies).
La même source explique que le Plan Emergence vise à développer sept secteurs porteurs et renforcer leur compétitivité. Il s'agit de l'offshoring, de l'électronique, de l'automobile, de l'aéronautique, du textile, de l'agroalimentaire et des produits de mer.
Des objectifs ambitieux sont fixés dans le cadre de cette stratégie industrielle notamment la création de 220.000 emplois directs, la mise en place de plateformes industrielles intégrées et zones de libre-échange, l'augmentation du volume des exportations et la mise en place d'instituts de formation spécialisés, lit-on dans le rapport.
La BERD a, par ailleurs, noté que dans le but d'améliorer l'environnement des affaires, le Maroc a procédé en décembre 2009 à la mise en place d'un Comité national chargé de l'environnement des affaires, comprenant de représentants des secteurs public et privé.
Les mesures mises en œuvre par le Royaume ont permis de réaliser d'importants progrès, note-t-on, concédant que des défis restent à relever, en particulier au niveau de l'amélioration de l'éducation et du marché du travail.
La BERD a, d'autre part, souligné que le Maroc a fait le choix d'accélérer la libéralisation de son économie pour renforcer sa croissance économique.
Le Royaume a conclu, dans ce sens, des accords de libre-échange avec ses principaux partenaires commerciaux, dont l'Union européenne, les Etats-Unis et plusieurs pays de la région MENA, indique l'institution financière, soulignant que le Maroc a réussi à préserver sa stabilité, en dépit de la crise économique internationale et l'impact des événements liés au printemps arabe.
C'est ainsi que le Royaume a réalisé une solide performance économique, avec une croissance économique annuelle moyenne de l'ordre de 4 pc, indique la même source, soulignant la "bonne santé des fondamentaux macroéconomiques" du pays.
Ces atouts ont permis au Maroc de s'imposer depuis 2010 comme deuxième destination africaine des investissements étrangers, talonnant l'Afrique du sud, observe la BERD.
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