La fondation Lalla Salma pour la lutte contre le cancer et la ligue marocaine pour la protection de l’enfance ont signé le 22 mai 2013 une convention pour la prise en charge et le traitement de tous les enfants des centres d’accueils et des orphelinats atteints d’un cancer.

Cette convention a pris effet à la date de la signature du partenariat, et concerne, en plus de la prise en charge des enfants atteints d’un cancer, la mise en place d’un dispositif de veille qui permet de prendre en charge l’enfant malade dès l’apparition des premiers symptômes.

Contactée par Medias24, Latifa El Abida, secrétaire générale de la fondation Lalla Salma explique : «Avant ce partenariat, les encadrants n’accordaient pas d’intérêt particulier au diagnostic précoce des symptômes. Nous allons y remédier. Dorénavant, et après nos campagnes de sensibilisations, ils auront les outils qui leurs permettront de détecter, à temps, les premiers signes de maladie chez l’enfant. Ils contacteront ensuite la fondation, qui s’occupera de leur prise en charge totale». Dans ce sens, la fondation travaille étroitement avec le ministère de la Santé en vue de l’élargissement des capacités d’accueil et du développement en matériels et équipements.

Le cercle des bénéficiaires de ce partenariat dépasse celui des enfants abandonnés. Il prévoit d’intégrer également les femmes en situation difficile ainsi que leurs enfants. « Le nombre des bénéficiaires du programme est d’environ 3.000 personnes, le tiers d’entre eux sont des enfants abandonnés et les deux tiers sont des enfants de femmes célibataires, pris en charge dans les crèches et les garderies. Le programme s’étend aussi à cette tranche de la population, ainsi qu’à leurs mères. Notamment, pour le dépistage mammaire, et les soins contre le cancer», nous confie, Yassine Ibrahim, membre du bureau central de la Ligue pour la protection de l’enfance. Cette démarche vise, entre autres, à limiter l’abandon des enfants. «Nous avons remarqué que lorsque les femmes en détresse sont prises en charges, elles renoncent souvent à abandonner leurs enfants», constate notre source.