Secteur des infrastructures, principal domaine d'intervention de la BAD au Maroc
Le secteur des infrastructures constitue le principal domaine d'intervention au Maroc de la Banque africaine de développement (BAD), suivi des programmes d'appui aux réformes et du secteur social, selon la représentante résidente de la BAD au Maroc, Amani Abou-Zeid.
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Le 29 mai 2013 à 8h56
Modifié 29 mai 2013 à 8h56Le secteur des infrastructures constitue le principal domaine d'intervention au Maroc de la Banque africaine de développement (BAD), suivi des programmes d'appui aux réformes et du secteur social, selon la représentante résidente de la BAD au Maroc, Amani Abou-Zeid.
La BAD est le premier partenaire de développement du Maroc avec des investissements qui s'élèvent à près de 10 milliards d'euros et un portefeuille actif comprenant environ 2,7 milliards d'euros, a précisé Mme Abou-Zeid, en ajoutant que la stratégie de la BAD au Maroc pour la période 2012-2016 s'articule autour de deux piliers, à savoir «le renforcement de la gouvernance et de l'inclusion sociale» et «le soutien au développement des infrastructures vertes».
Le renforcement de la gouvernance et de l'inclusion sociale est réalisable à travers, notamment l'étude sur la relation croissance inclusive et emploi au Maroc, l'assistance technique à la promotion des jeunes entrepreneurs agricoles et l'élaboration du Code monétaire et financier.
Le deuxième pilier porte sur le soutien au développement des infrastructures «vertes», à travers notamment le projet de la centrale solaire de Ouarzazate, le programme intégré éolien, hydraulique et électrification rurale et l'assistance technique pour l'atténuation des effets du changement climatique.
La BAD apporte aussi un soutien au secteur financer, à travers la promotion de l'inclusion financière, le renforcement de la gouvernance dans le secteur et l'approfondissement des marchés de capitaux. Dans ce cadre, la BAD a participé à la création de Al Barid Bank.
La stratégie de la BAD pour la période 2010-1014 dans le secteur agricole est sous-tendue par deux piliers qui se renforcent mutuellement, à savoir l'infrastructure agricole et la gestion des ressources naturelles renouvelables.
Le portefeuille du secteur agricole au Maroc comprend actuellement cinq projets en cours d'exécution. Ces projets qui totalisent un montant global de financement de 160,38 millions d'euros, concernent le projet d'appui au programme national d'économie d'eau d'irrigation (PAPNEEI, programme d'appui au Plan Maroc vert (PAPMV, appui technique au projet des oasis du Sud (ATPOS, appui technique au développement des infrastructures d'irrigation (ATDII et appui technique à la promotion des jeunes entrepreneurs agricoles (ATPJEA).
Dans le secteur de l'énergie, la BAD a financé 17 opérations d'une valeur totale de 1,3 milliard d'euros, en se focalisant sur le développement du secteur des énergies renouvelables, à travers le financement de la centrale Thermosolaire de Aïn Beni Mathar, la Centrale solaire de Ouarzazate et le plan éolien marocain et électrification rurale.
En 2013, la Banque travaille, en étroite collaboration avec le gouvernement marocain, pour la mise en place de deux appuis budgétaires, notamment l'adéquation formation-emploi pour un montant de 116 millions d'euros et le programme d'appui à la couverture médicale (phase 3 pour un montant de 116 millions d'euros).
Créée en 1964 pour mobiliser des ressources pour le développement économique et social de ses pays membres régionaux, la BAD est la première institution de financement du développement de l'Afrique. Elle met l'accent sur la réduction de la pauvreté et la promotion de la croissance durable. De 1967 au 31 décembre 2011, la Banque a approuvé 3661 prêts et dons pour un montant total de 60,06 milliards d'unités de compte, soit environ 92,57 milliards de dollars américains en faveur de ses pays membres régionaux.