BAM : hausse à 0,5% de l'agrégat monétaire M3 en avril 2013
L'agrégat monétaire M3 s'est inscrit en hausse à 0,5% en avril 2013, contre une baisse de 0,4% le mois précédent, pour s'établir à 973 milliards de DH, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
BAM : hausse à 0,5% de l'agrégat monétaire M3 en avril 2013
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Le 31 mai 2013 à 10h55
Modifié 31 mai 2013 à 10h55L'agrégat monétaire M3 s'est inscrit en hausse à 0,5% en avril 2013, contre une baisse de 0,4% le mois précédent, pour s'établir à 973 milliards de DH, selon Bank Al-Maghrib (BAM).
«Cette évolution est attribuable principalement à l'accroissement du crédit bancaire de 0,7%, sous l'effet de la hausse des facilités de trésorerie et des crédits immobiliers de 0,9% ainsi que les crédits à l'équipement de 0,8%, explique BAM dans une note relative aux indicateurs clés des statistiques monétaires du mois d'avril.
La progression de M3 s'est reflétée principalement au niveau des titres d'OPCVM monétaires qui ont augmenté de 7,1% à 56,8 milliards de DH et dans une moindre mesure au niveau des comptes d'épargne et des dépôts à terme auprès des banques qui se sont inscrits en hausse de 0,5%, précise la banque centrale qui vient de publier ces statistiques sur son site électronique.
En revanche, la circulation fiduciaire et la monnaie scripturale se sont maintenues quasiment à leur niveau du mois précédent, ajoute la même source.
En glissement annuel, le rythme de progression de M3 a affiché un ralentissement à 4%, recouvrant des évolutions divergentes de ses composantes. En effet, la circulation fiduciaire s'est inscrite en décélération de 6,2% à3,9% et les dépôts à vue auprès des banques de 6,2% à3,8%, alors que les dépôts à terme ont crû de 4,5% après une baisse de 3,2%, un an auparavant.
Par secteur institutionnel, la décélération de M3 est imputable à la baisse des actifs monétaires des sociétés non financières de 2,2% après une hausse de 1% en avril 2012, ainsi qu'au ralentissement du rythme de croissance des actifs monétaires détenus par les ménages, revenant de 6,9% à 5,6%.
Concernant les réserves de change, les réserves internationales nettes ont crû de 0,6%, tandis que les créances nettes des banques sur les non-résidents ont reculé de 30,9%.