Partenariat entre l'Office des changes et l'ICPC pour renforcer la transparence
Une convention de partenariat et de coopération a été signée, vendredi 31 mai 2013 à Rabat, entre l'Office des changes (OC) et l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), dans l'objectif de renforcer la transparence et de promouvoir les principes de bonne gouvernance.
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Le 31 mai 2013 à 12h15
Modifié 31 mai 2013 à 12h15Une convention de partenariat et de coopération a été signée, vendredi 31 mai 2013 à Rabat, entre l'Office des changes (OC) et l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), dans l'objectif de renforcer la transparence et de promouvoir les principes de bonne gouvernance.
Signée par le directeur de l'OC, Jaouad Hamri et le président de l'ICPC, Abdeslam Aboudrar, cette convention favorisera l'échange d'expertises entre ces deux institutions et permettra une coopération régulière et structurée, dans le but de renforcer l'intégrité et d'améliorer la bonne gouvernance consacrée par la nouvelle Constitution.
L'ICPC avait recommandé, dans son rapport d'activité 2009, une matrice des axes stratégiques à même de combattre la corruption, à travers des alliances objectives et la conclusion de conventions nationales.
En vertu de cet accord, l'OC et l'ICPC s'engagent à réaliser des études et analyses afin d'élaborer une cartographie des risques de corruption et de programmer des formations portant sur la promotion des principes de bonne gouvernance et la protection des deniers publics.
Conformément à ce partenariat, les deux organismes doivent veiller à la sensibilisation aux valeurs d'intégrité et d'éthique, à travers la participation à des rencontres, des conférences et des ateliers.
La convention dispose que les deux partenaires s'informeront mutuellement sur les opportunités de coopération nationale et internationale et mèneront ensemble, le cas échéant, des actions pour en tirer parti, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités et d'appui institutionnels dans le domaine de la prévention de la corruption et de la lutte contre la fraude.
Les deux organismes vont collaborer pour la mise en application de bonnes pratiques de gouvernance des entreprises et des établissements publics, notamment le volet relatif à la promotion de l'éthique et des valeurs de transparence.
Le suivi et l'évaluation de la mise en pratique des dispositions de la convention sera assurée par une commission conjointe, qui sera également chargée d'élaborer un plan d'action, de veiller à la réalisation des projets qui en découlent et d'identifier d'autres domaines d'actions communes.
La convention des Nations unies contre la corruption a prévu une batterie de mesures incitant la coopération entre les différents intervenants en matière de prévention et de lutte contre la corruption.