Bac : le ministère n’a pas le temps pour modifier les sanctions
Cette année, il y aura moins de candidats par salle d’examen mais pas de caméras pour surveiller les tricheurs.
Bac : le ministère n’a pas le temps pour modifier les sanctions
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Amine Belghazi
Le 3 juin 2013 à 17h12
Modifié 3 juin 2013 à 17h12Cette année, il y aura moins de candidats par salle d’examen mais pas de caméras pour surveiller les tricheurs.
Les candidats au baccalauréat attendent non sans inquiétude les prochaines épreuves qui auront lieu le 11, 12 et 13 juin prochains. Et pour cause, ils en auront vu des vertes et des pas mûres : les rumeurs fusent sur les dispositifs de surveillance mis en place par le ministère. Médias 24 a contacté le ministère de l’Education nationale. Côté organisation, tout est prêt… ou presque !
Une semaine nous sépare des épreuves du baccalauréat, et même si le ministère de l’Education nationale est fixé sur les modalités de contrôle et de surveillance des candidats, il ne l’est pas concernant les sanctions à prendre à l’égard des fraudeurs.
Pas le temps de changer les règles du jeu
En cause, un texte de loi, datant du 25 juin 1958, concernant les sanctions disciplinaires et les peines à l’encontre des tricheurs aux examens nationaux devait être amendé avant les épreuves du baccalauréat.
Seulement, «à une semaine du début des épreuves, la proposition a très peu de chances de passer. Elle doit être adoptée au conseil du gouvernement» nous confie Fatima Ouahmi, chef de division de la communication au sein du ministère de l’éducation nationale.
S’agissant des rumeurs qui ont concerné la mise en place de dispositifs de surveillance draconiens, notamment l’installation de caméras de surveillance à l’intérieur des salles d’examen, notre source dément : «Le ministère n’a pas assez de budget pour mettre en place une telle mesure !»
20 candidats par salle d’examen
Parmi les nouvelles mesures prises par le ministère cette année, il y aura, désormais un maximum de 20 candidats dans chaque salle d’examen. «On peut aller jusqu’à 22 élèves, dans des cas extrêmes» nous confie notre source. Aussi, en ce qui concerne les corrections, elles se feront dorénavant après la fin de toutes les épreuves du baccalauréat, et ce dans des centres de corrections dédiés à cet effet.
Autre disposition : «les correcteurs ne pourront corriger plus de 60 copies par jour, et devront prendre tout le temps nécessaire pour une bonne revue. Cette mesure vise à sécuriser les corrections et à limiter le taux de réclamations» assure Fatima Ouahmi.
Pour rappel, au terme de l’année scolaire 2012-2013, 484.778 candidats sont attendus dans tous le royaume, dont 158.435 candidats libres.
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