Les travailleurs marocains non résidants à Sebta et Melilla déplorent leur situation
Le Secrétariat régional de l'UMT dans l'Oriental et le Rif a organisé, mercredi 05 juin à Rabat, une conférence de presse pour jeter la lumière sur l'affaire des ouvriers marocains détenteurs de permis de travail et non résidants dans les présides occupés de Sebta et Melilla.
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MAP
Le 5 juin 2013 à 15h55
Modifié 5 juin 2013 à 15h55Le Secrétariat régional de l'UMT dans l'Oriental et le Rif a organisé, mercredi 05 juin à Rabat, une conférence de presse pour jeter la lumière sur l'affaire des ouvriers marocains détenteurs de permis de travail et non résidants dans les présides occupés de Sebta et Melilla.
Les droits les plus élémentaires de cette catégorie d'ouvriers notamment économiques et sociaux sont violés et bafoués par les gouvernements locaux de ces deux présides occupés, a fait savoir le Secrétaire général de cette section régionale de l'UMT, Mohamed Boujida, déplorant le fait que les travailleurs marocains ne peuvent bénéficier de la couverture médicale, de l'indemnité pour perte d'emploi et de la révision des impôts sur les revenus comme c'est le cas pour leurs homologues espagnols.
Selon M. Boujida, ces marocains doivent verser annuellement aux autorités locales 600 euros (près de 6600 DH) pour renouveler leur permis de travail.
Il a également mis l'accent sur d'autres pratiques discriminatoires dont sont victimes ces ouvriers, notamment en matière d'impôts sur les revenus puisqu'ils paient à cet effet 25% contrairement aux Espagnols qui, eux, ne paient que 2%.
En réaction à ces mesures, l'UMT recommande d'accorder aux travailleurs marocains dans la ville occupée de Melilla un permis de travail de 5 ans tout en mentionnant leurs noms sur les cartes du permis, de les faire bénéficier de la couverture médicale, de leur faciliter la procédure relative à l'obtention du permis du travail et de les traiter sur le même pied d'égalité avec les Espagnols en matière de déclarations de revenu.
De son côté, le Secrétaire général des comités d'ouvriers dans le préside occupé de Melilla a indiqué que les ouvriers non résidants ne peuvent bénéficier du code européen du travail, précisant que le syndicat a déployé d'importants efforts pour défendre leurs droits notamment à travers l'élaboration d'un rapport sur leurs conditions de travail ainsi que des correspondances adressées aux différentes instances gouvernementales à ce sujet.
Les gouvernements locaux de Sebta et Melilla versent au quotidien dans ces pratiques discriminatoires qui s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie visant à expulser ces travailleurs marocains de ces deux présides occupés, a-t-il estimé.
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Le 5 juin 2013 à 15h55
Modifié 5 juin 2013 à 15h55