Un office de conseil agricole opérationnel dans le mois
Jeudi 6 juin, le Conseil de gouvernement rendra effective la création de l'Office national du conseil agricole. Objectif: élaborer une stratégie concertée pour mieux soutenir l'agriculteur.
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Najat Sghyar
Le 5 juin 2013 à 16h12
Modifié 5 juin 2013 à 16h12Jeudi 6 juin, le Conseil de gouvernement rendra effective la création de l'Office national du conseil agricole. Objectif: élaborer une stratégie concertée pour mieux soutenir l'agriculteur.
A la veille de l'adoption par le gouvernement du décret d'application de la loi 58-12 portant création de l'ONCA, une première question se pose : est-il nécessaire de créer un énième organisme public ?
Selon l'article 2 de ladite loi, «l'Office a pour missions d'élaborer, de promouvoir, de mettre en oeuvre et d'accompagner les programmes et les actions de conseil agricole sur l'ensemble du territoire national sous la tutelle de l'autorité gouvernementale chargée de l'agriculture». Une mission qui se veut fédératrice de l'ensemble des activités de conseil prodigués par les différents départements d'organismes publics.
«Ce nouveau dispositif est un véritable réceptacle de tous les aspects de vulgarisation et de conseil dans le domaine agricole. La loi vient consacrer la stratégie du Plan Maroc Vert au sein de laquelle l'ONCA va intégrer toutes les structures qui faisaient le conseil auparavant», explique à Médias 24 Latifa Berrima, directrice générale de l'ONCA.
En réalité, la création de cet Office ne rendra pas stériles les structures de conseil déjà existantes qui seront plutôt absorbées, en l'occurrence les anciens centres de travaux et autres structures au niveau des offices et directions régionales de l'agriculture.
Par ailleurs, l'ONCA prévoit un déploiement régional de proximité basé sur les structures exploitées auparavant évitant ainsi une rupture d'activité. «Au niveau de ces antennes régionales, un ajustement sera fait quant à la stratégie et l'allocation de moyens et de ressources humaines pour aborder le conseil agricole de manière beaucoup plus globale», nous explique Mme Berrima.
D'ailleurs, siègeront au conseil d'administration de l'ONCA, les principaux opérateurs publics tels que l'Agence de développement agricole (ADA), l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), l'Institut national de recherche agronomique (INRA) ou encore l'Ecole nationale de l'agriculture de Meknès (ENAM).
Trois représentants interprofessionnels seront également invités au tour de table de l'Office : «leur présence est naturelle dans la mesure où l'ONCA a pour ambition de créer une synergie entre les différents acteurs du secteur», rassure la directrice générale.
Concrètement, l'accompagnement de l'agriculteur portera sur la gestion managériale de l'exploitation ou encore l'orientation sur les risques du marché. D'ailleurs, on ne parle plus de vulgarisation technique de l'agriculture mais de conseil.
«L'ONCA est l'un des organes stratégiques qui reste à mettre en place pour compléter la stratégie du Plan Maroc Vert», résume Mme Berrima, qui s'active pour tenir son premier conseil d'administration avant la fin du mois. Un établissement dont l'activité est à surveiller de près, tant elle sera, pour la stratégie globale du Plan Maroc Vert, un indicateur de réussite.
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