Depuis deux jours, les réseaux sociaux ne parlent que de ça ! Une information relayée massivement par certains sites d’informations, prête des propos anti-marocains au chanteur du groupe Gnawa Diffusion, Amazigh Kateb, en marge de sa participation au festival Mawazine.

En réponse à ces allégations, Amazigh Kateb a publié un démenti, le mercredi 5 juin 2013, sur son profil Facebook.

Dans sa déclaration, l’artiste reproche les détournements que certains supports ont fait de son discours, après qu’il n’ait pas porté le drapeau marocain en fin de concert, en lui attribuant les propos suivants: « Je ne peux pas porter le drapeau d'un pays qui refuse aux Amazighs de porter le leur ».

Dans son communiqué, Amazigh précise : « au passage, il y a un problème chronologique: comment aurais-je pu tenir de tels propos avant qu'on ne me tende le drapeau? Toutes les interviews ont été données avant le concert », à l’exception d’une émission radio diffusée en direct sur les ondes, et dont l’enregistrement est disponible sur le site Youtube.

Concernant le fait de ne pas avoir pris le drapeau marocain, le leader de Gnawa Diffusion s’explique : « Il n'en est rien. À la fin du concert, une jeune fille du staff (et non un spectateur) m'a apporté des fleurs, elle avait, sur elle, un drapeau marocain certes, mais elle ne m'a tendu que les fleurs que j'ai aussitôt offert au public. A aucun moment elle ne m'a tendu le drapeau. A aucun moment je ne lui ai parlé ».

Pour en savoir plus, Médias 24 a contacté Amazigh Kateb. Selon lui, et « sans rentrer dans le jeux des supputations. Il y a une volonté de discréditer à la fois le festival et le travail du groupe, s'appuyant sur le fait que le discours de Gnawa Diffusion emporte l’adhésion du public ».

C'est pourquoi l’artiste appelle le public à plus de méfiance à l’égard des informations publiées dans les médias, « il faut vérifier constamment leur véracité. Car on essaye, à chaque fois, de toucher la sensibilité du récepteur et d'étouffer son raisonnement. Dans mon cas, on a tenté de mettre en conflit la liberté de penser et l’amour du pays », conclut-il.

Soucieux de remettre les pendules à l’heure, et afin de mettre un terme à cette polémique, Amazigh rassure : « j’aime le public marocain. Il respire la liberté. »