Conjoncture : CIMR, c'est quoi “difficultés”?!
Dans le cadre de l’enquête de conjoncture dont nous avons entamé la publication jeudi 6 mai, nous avons interrogé la CIMR sur la santé financière des entreprises affiliées.
Conjoncture : CIMR, c'est quoi “difficultés”?!
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Amine Belghazi
Le 7 juin 2013 à 14h54
Modifié 7 juin 2013 à 14h54Dans le cadre de l’enquête de conjoncture dont nous avons entamé la publication jeudi 6 mai, nous avons interrogé la CIMR sur la santé financière des entreprises affiliées.
Quel impact de la conjoncture économique sur les caisses de prévoyance et de retraite ? Nous avons posé la question à Fouad Guennouni, directeur général adjoint à la CIMR et Jaouad Tadlaoui, responsable du département communication et relations clients à la CIMR.
Malgré le contexte difficile, il n’y a pas eu d’incidences majeures de la conjoncture sur le fonctionnement de la caisse. Bien au contraire, l’essoufflement des différents marchés pousse les entreprises à optimiser la gestion de leur trésorerie. Ceci est valable pour les grandes structures et les entreprises d’une certaine taille. C’est ce qu’avait déclaré Khalid Cheddadi, président directeur général de la CIMR, précédemment, lors d’un entretien accordé à Médias 24 : «paradoxalement, c’est quand il y a de l’inquiétude sur l’avenir économique que les gens se préoccupent de leur avenir, et donc de leur retraite… Le succès du régime n’a jamais été aussi important».
La CIMR vient en aide aux entreprises
Par ailleurs, la CIMR a mis en place des outils d’aide aux autres entreprises.
Fouad Guennouni a constaté quelques difficultés auxquelles la CIMR a tenté de répondre à travers l’octroi de facilités, et ce en permettant aux entreprises de remettre leur déclarations le plus tardivement possible, dans la limite que permet le règlement intérieur de la CIMR qui est de 45 jours, délai à partir duquel les pénalités de retard son exigibles.
Même son de cloche du côté de Jaouad Tadlaoui qui constate: « les statistiques sont stables, nous n’avons pas remarqué d’aggravation des montants des impayés. Et les mesures que nous proposons aux entreprises en difficulté sont les mêmes que nous proposions avant. Il n’y a pas de mesure extraordinaire à ce niveau. Pour le moment, rien ne laisse présager un défaut de paiement de nos entreprises affiliées… on espère que ça durera, inchallah ! »
En revanche, Fouad Guennouni nuance : «même si les tableaux de bords à fin mai ne montrent pas d’affaiblissement au niveau des encaissements, il serait intéressant de faire une analyse sectorielle et par typologie d’entreprises».
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