Le Marrakech du rire a gagné en maturité
Le Festival Marrakech du rire a pris fin samedi, avec une troisième édition que l’on peut qualifier de consécration.
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B. B. (avec MAP)
Le 9 juin 2013 à 9h45
Modifié 9 juin 2013 à 9h45Le Festival Marrakech du rire a pris fin samedi, avec une troisième édition que l’on peut qualifier de consécration.
Le festival de Jamel a en effet pris de l’ampleur et prend sa place dans le cénacle international des grands festivals du genre.
La participation, l’organisation, le rayonnement national et international, ont passé un palier cette année.
Jamel Debbouze était donc à l’aise lors de la conférence de presse du samedi après-midi. MDR est devenu au fil des ans une véritable vitrine culturelle d'un Maroc de la tolérance et de la cohabitation, affirme-t-il, thématique qui revient souvent dans ses propos au sujet du Maroc.
A travers la participation d'humoristes représentant différentes religions et cultures, et la présence d'un public cosmopolite, cet événement culturel véhicule des messages de tolérance et de paix et crée des passerelles entre les différentes cultures, a-t-il ajouté samedi à Marrakech, lors d'un point de presse en compagnie des humoristes participants à cette manifestation culturelle.
Jamel Debbouze, initiateur du festival, a souligné que cette manifestation est devenue un événement culturel d'envergure internationale, faisant savoir qu'il sera diffusé par plusieurs chaînes nationales et étrangères.
Il a d'autre part mis en relief le travail "formidable" accompli par tous les membres du comité d'organisation, avec une programmation riche et éclectique, notant que les humoristes sollicités répondent chaque année présents pour se produire sur scène à Marrakech.
Cette 3ème édition a "gagné en maturité et a été une véritable réussite avec carrément des spectacles à guichet fermé", s'est réjoui Jamel Debouzze.
La soirée de clôture au palais Badii
La 3è édition du Festival a pris fin samedi soir au mythique Palais Badii dans la cité ocre, par une programmation de shows et de spectacles inédits et ce, dans le cadre de la grande soirée Gala de clôture ayant réuni un aréopage de grosses pointures du rire et de l'humour marocaines et étrangères.
C'est ainsi que sous les applaudissements continus du public présent, que des comédiens de renommée, tels que Jamel Debbouze, Franck Dubosc, Anthony Kavanagh, Jonathan, Lambert Audrey, Lamy Kamel le magicien se sont succédés sur scène le temps de pouvoir tracer, avec professionnalisme et un talent des plus confirmés, le sourire sur les visages des petits comme des grands, en abordant, de manière burlesque, des sujets divers relevant du vécu quotidien.
Ayant gagné en maturité, le Marrakech du Rire a été rehaussé, cette année, par une programmation tout aussi riche que variée en rire, avec une mise en scène d'artistes hautement aimés de tout le public, tels que Hassan El Fad qui, a présenté en soirée spéciale le samedi, son dernier show intitulé Ain Sebaâ, sorte d'autobiographie présentée de manière comique, relatant les souvenirs d'enfance du comédien ainsi que ses péripéties dans le quartier où il est né.
Les festivaliers ont été également conviés à apprécier des spectacles hautement présentés par des comédiens marocains et étrangers, tels que Jamed Debbouze, Haroun, Ekko, Kamar, Malik Bentalha, Rachid Badouri, Tahar Lazrak, alias Wallace, et Youssef Kssiyer.
Mimes et marionettes
L'un des points forts de ce festival a été la promotion de l'innovation et de la créativité qui constituent le cheval de bataille de l'équipe du festival. Ainsi, loin des shows humoristiques classiques et habituels, on a choisi aussi de faire appel à des techniques artistiques plus attrayantes, entre autres, le mime et les marionnettes, respectivement transcrits par Patrice Thibaud et l'illustre famille Burattini.
Pour Jamel Debbouze, initiateur du MDR, ce festival est devenu au fil des années une véritable vitrine culturelle d'un Maroc de la tolérance et de la cohabitation. A travers la participation d'humoristes représentant différentes religions et cultures, et la présence d'un public cosmopolite, cet événement culturel véhicule des messages de tolérance et de paix et crée des passerelles entre les différentes cultures, a-t-il dit.
Au menu de cette édition figuraient aussi des spectacles inédits avec le comédien Eko d'Abderramane Ouaabad avec son nouveau spectacle intitulé "Ch'tatata", un véritable voyage dans l'enfance et l'adolescence du comédien en passant par sa scolarité.
Les festivaliers ont pu apprécier aussi un spectacle de Jamel Comedy club, dans une mise en scène de Franck Cimière. Ce spectacle collectif a été porté par Jean-François Cayrey, Malik Bentalha, Redouanne Harjane, D'jal, Noman Hosni, Waly Dia et Tony Saint Laurent.
Outre des spectacles de rire, une série d'activités ont été programmées, dont des masters class au profit de jeunes artistes, un spectacle de cirque avec le collectif "Eclats de Lune", outre des projections à la place Jemâa El Fna des films comiques classiques "The Kid" et "le Cirque".
Cette édition a été aussi marquée par l'organisation d'un match caritatif ayant opposé des stars du football mondial à une équipe d'artistes et comédiens du Festival Marrakech du Rire (MDR), et dont les recettes seront reversées à l'association Al Karam pour l'enfant en situation précaire.
Ce match de gala, qui s'est déroulé devant un large public, dont des personnalités de différents horizons ainsi que des enfants bénéficiaires des prestations de l'association Al Karam, a été rehaussé par la participation de grosses pointures du football national et international, dont les frères Mustapha et Youssef Hajji, El Mehdi Carcela, Eric Abidal, Claude Makelele, Marcel Desailly, outre des artistes et comédiens, dont Jamel Debbouze, Rachid Badouri, le chanteur Cheb Bilal, et la chanteuse Amel Bent.