Ce matin au Maroc
Appelez-moi banque participative. Le Secrétariat général du gouvernement a soumis le cadre juridique des banques participatives (appellation retenue pour les banques islamiques) à tous les secteurs ministériels pour examen dans les plus brefs délais, a indiqué le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka. M. Baraka s’exprimait dans le cadre d’une question orale à la Chambre des représentants. Oussama Khlifi. L’un des fondateurs du mouvement du 20 février, Oussama Khlifi qui avait rejoint par la suite les rangs du PAM, a écopé hier de 4 ans de prison ferme pour atteinte à la pudeur sur la personne d’un mineur, ébriété publique et usurpation de fonction. Son père évoque «un dossier monté de toutes pièces». Assises sur la santé. Des assises nationales sur la santé seront tenues du 1er au 3 juillet à Marrakech, a annoncé, lundi, le ministre de la Santé, Houcine El Ouardi. L’objectif est d’élaborer une charte nationale de la santé. Le ministre répondait à une question sur la politique des médicaments à la chambre des Représentants. Par ailleurs, M. El Ouardi a démenti, à nouveau, les informations faisant état de l'intention de son département de revoir à la hausse les prix de 2.700 médicaments".
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admin
Le 11 juin 2013 à 7h54
Modifié 11 avril 2021 à 2h35Appelez-moi banque participative. Le Secrétariat général du gouvernement a soumis le cadre juridique des banques participatives (appellation retenue pour les banques islamiques) à tous les secteurs ministériels pour examen dans les plus brefs délais, a indiqué le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka. M. Baraka s’exprimait dans le cadre d’une question orale à la Chambre des représentants. Oussama Khlifi. L’un des fondateurs du mouvement du 20 février, Oussama Khlifi qui avait rejoint par la suite les rangs du PAM, a écopé hier de 4 ans de prison ferme pour atteinte à la pudeur sur la personne d’un mineur, ébriété publique et usurpation de fonction. Son père évoque «un dossier monté de toutes pièces». Assises sur la santé. Des assises nationales sur la santé seront tenues du 1er au 3 juillet à Marrakech, a annoncé, lundi, le ministre de la Santé, Houcine El Ouardi. L’objectif est d’élaborer une charte nationale de la santé. Le ministre répondait à une question sur la politique des médicaments à la chambre des Représentants. Par ailleurs, M. El Ouardi a démenti, à nouveau, les informations faisant état de l'intention de son département de revoir à la hausse les prix de 2.700 médicaments".
Bientôt la saison des MRE.L’ONDA annonce différentes mesures facilitant les accès arrivées et départs des MRE : plus grande fluidité, meilleures prestations, renforcement des équipes et dui personnel médical, facilitation des procédures, davantage de guichets ouverts à l’enregistrement et aux contrôles, ouverture permanente des commodités et des commerces…
Menaces sur l’Express Maroc. Les fidèles lecteurs de l’édition marocaine de l’Express vont devoir prendre leur mal en patience : cet été, le magazine français suspend ses pages Maroc. Chaque année, la suspension a lieu en août, mais cette année, les deux numéros d’été – juillet et août – sont purement et simplement supprimés.
Le groupe Express Roularta, propriétaire de l’hebdomadaire, a annoncé un plan de départs volontaires en février dernier visant à supprimer 10% des emplois du groupe qui emploie 750 salariés en France. L’inquiétude est donc de mise au sujet de la rentrée, avec un Express Maroc qui pourrait être supprimé définitivement.
L’Express Maroc est une version enrichie de l’édition internationale de l’hebdomadaire sous la forme d’un cahier spécial Maroc, une fois par mois, en vente en kiosques pendant 4 semaines. Cet été, c’est l’édition internationale de l’Express qui sera diffusée au Maroc.
Schistes. Une étude de l’EIA (Agence américaine de l’énergie) au sujet du gaz de schistes dans le monde qui fait le point sur les réserves, sur les techniques et sur les exploitations. En Afrique, les principaux gisements se trouvent en Libye, Afrique du sud et Algérie. Le Maroc vient après. Ici.
Idées. -Le chercheur Olivier Roy: “l’islamisme au pouvoir le fonctionne pas”. Ici.
Abdelwahab Meddeb, écrivain franco-tunisien, a diffusé cet appel au soutien de Amina, la Femen tunisienne.
Nous, écrivains maghrébins, présents à la Comédie du livre de Montpellier, soutenons sans condition Amina, la Femen tunisienne, la première Femen arabe. Par son acte courageux, elle révèle que la cause des femmes est mise en péril par l’hégémonie islamiste qui veut renforcer l’ordre patriarcal déjà existant. Nous reconnaissons en elle un sujet qui clame haut et fort la double revendication de la liberté de conscience et de la liberté de disposer de son corps. Au moment où elle est arrêtée, condamnée, toujours incarcérée, de nouveau poursuivie, maltraitée, menottée, voilée du voile de l’opprobre, passant encore devant le juge, menacée d’un autre procès inique, nous réclamons sa liberté immédiate et lui réitérons notre soutien.
Premiers signataires : Abdelwahab Meddeb, Sophie Bessis, Boualem Sansal, Fouad Laroui, Amin Zaoui, Mohamed Berrada, Azza Filali, Habib Selmi, Amina Saïd, Yahia Belaskri, Maïssa Bey, Wassyla Tamzali, Cécile Oumhani, Habib Tengour, Djemaï Abdelkader, Mourad Djebel, Samira Negrouche, Malika Mokeddem, Tahar Bekri, Mahi Binebine, Malek Chebel, Leïla Sebbar, Yamen Manai, Abdellatif Laâbi, Benjamin Stora, Salim Bachi, Colette Fellous, Anouar Benmalek
Bain de sang à Benghazi. Les autorités libyennes ont annoncé un plan visant à dissoudre tous les groupes armés d’ici fin 2013. Ce n’est pas la première fois qu’un tel plan est avancé, il n’y a que la date-butoir qui change.
Au cours des derniers jours, plus de 30 morts et de 100 blessés ont endeuillé la ville de Benghazi dans des affrontements entre des civils et des groupes de l’ex-rébellion. Les armes des arsenaux de Kaddafi, mais également celles de l’Otan et de la France, ont approvisionné des groupes qui sévissent dans tout le pays. Des armes de cette provenance ont été retrouvées jusqu’en Tunisie, au Tchad et au Mali. Le Chef d’Etat major des armées a démissionné.
Turquie, restrictionscontroversées sur les ventes de boissons alcoolisées. Le président turc, Abdullah Gul, a approuvé lundi une loi très controversée qui impose des restrictions sur la vente, la consommation et la publicité des boissons alcoolisées.
La loi 6.487 a été votée le 24 mai dernier à la Grande Assemblée nationale turque (parlement). Elle a été présentée par le Parti de la Justice et de Développement (AKP islamiste) au pouvoir, qui souligne que le but de ce texte est de protéger la santé publique.
En vertu de cette nouvelle loi, qui entrera en vigueur après sa publication dans le bulletin officiel, la vente d'alcool est interdite dans tous les commerces entre 22H00 et 06H00 du matin. Elle est également interdite à toute heure à proximité des établissements scolaires et des mosquées.
Le sponsoring d'événements sportifs et autres par les producteurs de boissons alcoolisées est également interdit, tout comme les images incitant à la consommation d'alcool dans les films cinématographiques, les séries télévisées et les clips musicaux.
Egypte : Morsi menace l’Ethiopie d’une guerre. Répondant au projet éthiopien de construction de barrage sur le Nil bleu et de déviation du Nil, le président Morsi a repris les mêmes mots que Hosni Moubarak, annonçant que lundi que son pays n'exclut aucune option pour protéger ses intérêts.
"Toutes les options restent ouvertes" face au projet éthiopien de construire un barrage sur le Nil, a-t-il dit lors d'une conférence consacrée à cette question.
Tout en soulignant l'importance du Nil pour l'Egypte, le chef de l'Etat a ajouté que son pays ne voulait pas la guerre, mais ne permettra jamais que "soit mise en péril notre sécurité en matière d'approvisionnement en eau".
Il a indiqué que son pays est favorable à des projets de développement dans les Etats du bassin du Nil à condition qu'ils ne portent pas préjudice aux droits juridiques et historiques de l'Egypte.
Selon lui, les études menées par l'Egypte ont montré que la construction du barrage éthiopien aurait des "conséquences négatives" sur le pays.
"L'eau est une question de vie ou de mort pour le peuple égyptien. L'eau est une affaire de sécurité nationale", a-t-il dit.
L'Ethiopie avait annoncé récemment avoir entamé la déviation du Nil Bleu, en vue de la construction d'un important barrage hydro-électrique.
Pour construire le barrage, dit de la "Grande renaissance", un projet de 4,2 milliards de dollars, le lit du Nil Bleu, l'un des deux principaux affluents du Nil, doit être dévié sur environ 500 mètres et asséché.
Plusieurs pays, situés en amont du fleuve, avaient signé un accord remplaçant les deux accords conclus en 1929 et 1959 et qui attribuent aux pays de l'aval 87 pc des eaux du Nil avec 55,5 milliards de m3 pour l'Egypte et 18,5 milliards de m3 pour le Soudan.
L'Egypte et le Soudan demandent la préservation de leurs revendications historiques, alors que les autres pays souhaitent l'amendement de l'accord de 1929 signé entre l'Egypte et la Grande-Bretagne, signataire au nom de ses colonies africaines arrosées par le Nil, qui accordait au Caire un droit de veto sur les projets construits en amont.