Eaux de baignade : nette amélioration de la qualité hygiénique
Un total de 350 stations de prélèvements analysées pour classification de la qualité microbiologique des eaux de baignade sont déclarées conformes aux exigences réglementaires à la baignade, soit un taux de 97,22% contre 90,26% enregistré l'année dernière, selon le rapport annuel de la saison 2013 relatif à la qualité hygiénique des plages marocaines rendu public mardi 11 juin à Rabat.
Eaux de baignade : nette amélioration de la qualité hygiénique
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MAP
Le 11 juin 2013 à 12h21
Modifié 11 juin 2013 à 12h21Un total de 350 stations de prélèvements analysées pour classification de la qualité microbiologique des eaux de baignade sont déclarées conformes aux exigences réglementaires à la baignade, soit un taux de 97,22% contre 90,26% enregistré l'année dernière, selon le rapport annuel de la saison 2013 relatif à la qualité hygiénique des plages marocaines rendu public mardi 11 juin à Rabat.
Les résultats de l'analyse des prélèvements effectués dans le cadre du programme national de surveillance de la qualité des eaux de baignade, sur la période allant de mai 2012 à mars 2013, ont enregistré une nette amélioration par rapport à l'année dernière avec un taux de conformité des stations de prélèvements analysées qui a passé de 90,26% à 97,22%, indique le rapport national 2012-2013 réalisé conjointement par le ministère de l'Equipement et des transports et le ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement.
Le rapport souligne à cet effet un retour à la normale du nombre des plages conformes à la baignade, et ce après une nette dégradation l'année dernière due aux crues. Ainsi, le nombre des stations non conformes pour la baignade pour cette saison a régressé en passant de 34 à 10 stations soit 2,78%, souligne le rapport, faisant savoir que 25 plages marocaines ont été labellisées «Pavillon bleu», soit 5 plages supplémentaires par rapport à 2012.
Selon le document, un taux de conformité de 100% a été enregistré dans la région atlantique.
S'agissant du contrôle de la qualité des sables des plages, la campagne de cette année a concerné 16 plages avec 32 stations de prélèvement soit 3 plages en plus par rapport à l'année dernière et les résultats des analyses chimiques et mycologiques correspondantes montrent que les déchets rencontrés sur les plages prospectés sont en général à prédominance matières plastiques et bois.
Intervenant à cette occasion, le Directeur des Ports et du domaine public maritime au ministère de l'Equipement et des transports, Moha El Hamaoui, a indiqué que son département a réalisé une étude de diagnostic foncier et de gestion du domaine public maritime, laquelle étude, a-t-il dit, a permis de lancer un premier plan d'actions visant, entre autres, la protection urgente des zones vulnérables tant au confinement qu'aux empiètements.
M. El Hamaoui a cité dans ce cadre les différentes actions menées par le ministère en matière de protection de l'environnement lagunaire (Lagune Moulay Bousselham) et de gouvernance des plages (hygiène et sécurité) notamment à travers le lancement de la deuxième partie des plans d'utilisation et de gestion des plages du Royaume (PUGP).
Et dans l'optique d'améliorer davantage la qualité des eaux de baignade, qui constitue un atout important pour le développement du tourisme balnéaire, le Directeur de la Surveillance et la prévention des risque au ministère de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Mehdi Chalabi, a indiqué, lors de cette rencontre, que le Maroc est en train d'élaborer un projet de norme de gestion proactive qui sera conforme à la nouvelle Directive européenne en matière de gestion de la qualité des eaux de baignade (NDE 2006/7/CE) et qui entrera en vigueur au plus tard, le 1er janvier 2015.
Ce projet, en phase d'enquête publique, consiste à instaurer un mécanisme de profil des eaux de baignade permettant une meilleure compréhension des risques en vue de prendre des mesures de gestion, a-t-il expliqué.
Afin d'éradiquer les sources de pollution due aux eaux usées, le rapport recommande une collaboration entre les multi-intervenants regroupant les agences des bassins hydrauliques (ABH), les communes et les gestionnaires du secteur d'assainissement liquide et solide.
Il appelle à doter les collectivités locales littorales d'un plan national d'assainissement, à encourager la réutilisation des eaux usées et à généraliser les programmes de l'éducation environnementale à toutes les plages. Aussi, il est nécessaire de procéder au nettoiement du sable des plages même en dehors des périodes estivales, en collaboration avec les associations à l'instar de ce qui a été fait au niveau d'Ain Diab et Nador et de renforcer les plages en infrastructures d'hygiène.