El Ouafa dénonce une «bande criminelle structurée» à l'origine des fraudes
Selon le ministre, il n'y a eu aucune fuite des épreuves du baccalauréat et les copies ont été publiées sur Facebook 10 à 15 minutes après leur distribution aux candidats au niveau des centres d'examen.
El Ouafa dénonce une «bande criminelle structurée» à l'origine des fraudes
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
MAP
Le 12 juin 2013 à 13h08
Modifié 12 juin 2013 à 13h08Selon le ministre, il n'y a eu aucune fuite des épreuves du baccalauréat et les copies ont été publiées sur Facebook 10 à 15 minutes après leur distribution aux candidats au niveau des centres d'examen.
«Contrairement à ce qui a été relayé par certains sites électroniques et titres de la presse nationale, nous ne pouvons aucunement parler de fuite d'épreuves d'examen», a affirmé M. El Ouafa lors d'une conférence de presse, précisant que les examens du baccalauréat se déroulent dans de «bonnes conditions» et que ces agissements ont pour objectif de perturber le bon déroulement de cette échéance.
Les épreuves sont placées dans des enveloppes scellées à l'aide d'outils dotés d'une grande technologie et, une fois en classe, ce sont les élèves qui sont chargés de les ouvrir, a noté le ministre ajoutant avoir recouru aux forces de l'ordre pour surveiller l'opération de transfert des épreuves.
Selon M. El Ouafa, une «bande criminelle structurée» ayant des sites à travers tout le royaume est derrière ces agissements dans l'objectif de «porter atteinte à la sécurité et la stabilité du pays à travers le secteur de l'enseignement».
A ce titre, le ministre a indiqué que les élèves ne sont aucunement responsables que des copies d'épreuves soient «sorties» des classes d'examen après leur distribution aux candidats.
Il a toutefois assuré que ces agissements n'auront aucune incidence sur le déroulement des examens ou sur la correction des épreuves, ajoutant que les services concernés s'attèlent pour élucider les tenants et les aboutissants de cette affaire.
«Nous ne resterons pas les mains croisés et les appareils de l'Etat suivent de près cette affaire», a fait savoir le ministre.
Le ministre a enfin lancé un appel aux élèves de ne pas tomber dans le piège que pourraient leur dresser certaines personnes aux intentions malveillantes.
Il a enfin salué les efforts déployés par les enseignants pour garantir la réussite de cette importante échéance nationale, ainsi que le rôle essentiel que jouent les services de sécurité du royaume l'accompagnement des médias nationaux.