La lutte contre les délits forestiers, une des du Haut-Commissariat aux eaux et forêts
Rabat, 12 juin 2013 (MAP) – le HCEFLCD a affirmé que la lutte contre les délits forestiers et les bandes organisées actives dans la coupe et la contrebande du cèdre en Moyen Atlas est une priorité.
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MAP
Le 12 juin 2013 à 19h09
Modifié 12 juin 2013 à 19h09Rabat, 12 juin 2013 (MAP) – le HCEFLCD a affirmé que la lutte contre les délits forestiers et les bandes organisées actives dans la coupe et la contrebande du cèdre en Moyen Atlas est une priorité.
Cette stratégie vise à «protéger le domaine forestier, notamment le cèdre, réhabiliter le système forestier à travers la réalisation de projets intégrés fondés sur une approche participative», a souligné le HCEFLCD dans une mise au point, publiée mercredi, en réponse à un article du journal arabophone Attajdid diffusé récemment sous le titre «La forêt du Moyen Atlas exposée au pillage».
Evoquant la lutte contre les délits forestiers, le Haut-Commissariat a souligné avoir élaboré une circulaire conjointe avec les ministères de la Justice et des libertés et de l'Intérieur en 2011 en vue de protéger les ressources forestières et les gardes forestiers, ajoutant qu'un programme de mobilisation exhaustif et concerté a été mis en place pour combattre les bandes organisées dans la région du Moyen Atlas, à la faveur notamment de visites de terrain et d'opérations de ratissage, dont le nombre a atteint 1.120 en 2012.
Ces campagnes de ratissage, qui ont conduit à la saisie de plus de 1.250 pièces de bois et 45 véhicules, dont la plupart portaient de fausses plaques d'immatriculation, ont également permis de neutraliser plusieurs bandes organisées, dont les membres ont été poursuivis par le ministère public, a relevé le HCEFLCD, notant que 80 cas ont été arrêtés en plus d'une mise en mouvement et d'accélération des procédures et mesures d'exécution des décisions judiciaires sous la supervision des juridictions compétentes.
En conséquence, le taux du bois de cèdre coupé illicitement a baissé de 11 pc en 2011 par rapport à 2010, a souligné le HCEFLCD, notant que le nombre d'infractions liées à la coupe illicite du bois de cèdre début 2012 a sensiblement augmenté.
Situation alarmante : nouvelle stratégie
Cette situation inquiétante, a ajouté la même source, a amené à la tenue de réunions urgentes avec tous les partenaires en vue de mettre en ouvre la circulaire conjointe et mobiliser tous les services, ce qui a entraîné une diminution du degré d'atteinte contre la foret du cèdre.
Ces efforts ont aussi permis de faire baisser à 58 pc le taux du bois de cèdre coupé durant le premier semestre de 2012, et de plus de 84 pc en comparaison avec 2013, s'est réjoui le Haut-Commissariat.
Parallèlement à cela, le HCEFLCD a élaboré une approche participative dans le cadre du programme décennal 2005-2014 à travers la réalisation de projets intégrés, ayant nécessité annuellement la mobilisation d'une enveloppe de 120 millions de DH, axés sur le reboisement, la régénération des forêts, la protection des eaux et du sol, la lutte contre la désertification, la sécurisation du domaine forestier et le désenclavement de la population attenante aux forêts.
Le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification a aussi indiqué que la population locale avait été organisée dans le cadre d'associations pastorales et de coopératives forestières à travers la création de 20 associations agréées légalement, qui bénéficiaient de 3.236.000 DH comme compensation du droit au pâturage.