Ce matin au Maroc

  Le Roi à Oujda? Selon plusieurs confrères qui ne citent pas de sources, le Roi se rendra en fin de semaine dans la région d’Oujda où un programme de lancement de projets est prévu. Parmi les activités attendues, le lancement des travaux du futur port de transbordement pétrolier Nador West Med. Culture de la triche. Le baccalauréat cette année a été une épreuve pour le ministre certes. Le problème, c’est que la triche est une culture très répandue dans toutes les sphères de la société. L’Education nationale n’a agi que comme une sorte de révélateur. Entre la débrouille, système D, et frauder, falsifier, tricher, mentir et tromper, la frontière n’est pas claire. Nous devons nous interroger sur toute la société, car la culture de la triche menace les fondements du vivre ensemble et de la démocratisation. Sans faire de sondage, nous savons bien qu’une majorité de jeunes estiment que l’on ne peut pas accéder à un emploi valable sans coup de piston. Une bonne partie de nos concitoyens pensent que les dés sont pipés, dan tous les domaines. Que les grands noms de la finance, des affaires, de la politique, du sport, ne sont pas tous vertueux.

Ce matin au Maroc

Le 13 juin 2013 à 7h44

Modifié 27 avril 2021 à 22h20

  Le Roi à Oujda? Selon plusieurs confrères qui ne citent pas de sources, le Roi se rendra en fin de semaine dans la région d’Oujda où un programme de lancement de projets est prévu. Parmi les activités attendues, le lancement des travaux du futur port de transbordement pétrolier Nador West Med. Culture de la triche. Le baccalauréat cette année a été une épreuve pour le ministre certes. Le problème, c’est que la triche est une culture très répandue dans toutes les sphères de la société. L’Education nationale n’a agi que comme une sorte de révélateur. Entre la débrouille, système D, et frauder, falsifier, tricher, mentir et tromper, la frontière n’est pas claire. Nous devons nous interroger sur toute la société, car la culture de la triche menace les fondements du vivre ensemble et de la démocratisation. Sans faire de sondage, nous savons bien qu’une majorité de jeunes estiment que l’on ne peut pas accéder à un emploi valable sans coup de piston. Une bonne partie de nos concitoyens pensent que les dés sont pipés, dan tous les domaines. Que les grands noms de la finance, des affaires, de la politique, du sport, ne sont pas tous vertueux.

Les inégalités sociales aggravent cette perception. Le diplômé chômeur qui dépense une énergie folle dans les sit-ins est convaincu qu’il n’a aucune chance dans le privé ; et que si untel a réussi, c’est parce qu’il a des connexions.

Alors, on fait comme les autres, on ruse pour s’en sortir.

Une société qui ne valorise pas suffisamment l’intégrité et l’éthique est une société qui se jette dans les bras de l’intégrisme, car on finit par croire, à tort, que la religion est la seule source de morale.

Bac bluetooth. Voici la photo qui circule sur Facebook et qui montre ce qui pourrait être un nouveau diplôme national de baccalauréat.

Zone industrielle saoudienne au Maroc. Le terme utilisé est celui de « ville industrielle ». Le ministre des Transports annonce dans des déclarations au quotidien international arabe Al-Hayat que le Maroc a proposé à l’Arabie Saoudite la création d’une « véritable ville industrielle »  saoudienne destinée à l’export, à Tanger ou à Kénitra. Texte ici.

Mission commerciale turque. Le mardi 11 juin, une délégation d’hommes d’affaires turcs a visité Casablanca dans le cadre d’une mission commerciale de textile organisée par  l’association Aegean Exporters en partenariat avec le ministère de l’Economie de la République de la Turquie. Ainsi, 10 entreprises turques opérant dans différentes activités du secteur du textile, notamment le fils de coton et synthétiques, le tissu de textile synthétique, mélange ou encore de tricotage, tissu organique et tissu technique ainsi que les accessoires de textile( dentelle et broderie) se sont présentées à Casablanca pour se faire connaitre vis-à-vis de leurs homologues marocains et de nouer des contacts avec eux. La mission turque n’a été une réussite puisque seules deux entreprises marocaines se sont présentées au rendez-vous.

Convention villes nouvelles. Le groupe d'aménagement Al Omrane et l'Agence française des villes et territoires méditerranéens durables (AVITEM) ont signé, mercredi à Tanger, une convention de coopération en matière de création et de gestion des villes nouvelles.
Cet accord a été signé par Badre Kanouni, président du directoire d'Al Omrane et Serge Telle, Ambassadeur, délégué interministériel français à la Méditerranée et président de l'AVITEM, en marge du panel de clôture du programme de coopération sur les villes nouvelles New Medina , mis en oeuvre par le programme CIUDAD de l'Union européenne.
La convention vise le renforcement de l'échange d'expertises et d'expériences, notamment dans le domaine de création de l'habitat social, et la promotion de la gouvernance des villes nouvelles.

Nass Al Ghiwane va chanter en amazigh. Le groupe légendaire "Nass Al Ghiwane" devrait présenter, pour la première fois, sa première chanson en langue amazighe "Tamaguite" (Identité), dans le cadre du festival"Timitar, signes et cultures", prévu du 26 au 29 courant à Agadir.
Le groupe Nass Al Ghiwane présentera, pour la première fois, sa chanson amazighe +Tamaguite+, le 29 juin courant à la Place Al Amal à Agadir dans le cadre du festival Timitar, a affirmé Omar Sayyid dans une déclaration par téléphone à la MAP.
Il a expliqué que cette chanson, écrite par le poète Mohamed Hanafi, le parolier par excellence de la troupe Izenzaren, devrait paraître, durant cet été, dans un album de dix chanson intitulé "Al Baraka".
Il a précisé que cette chanson, qui célèbre l'unité et la diversité, ainsi que les questions de l'identité, a été déjà enregistrée grâce au soutien des membres du groupe «Izenzaren qui ont aidé à la correction de la prononciation des termes amazighs.

Contrat programme Etat-CMR. L'Etat et la Caisse marocaine des retraites (CMR) vont conclure un nouveau contrat programme pour la période 2014-2016 pour atteindre les objectifs stratégiques de la caisse, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka.
La relation entre l'Etat et la CMR "sera poursuivie à travers un nouveau contrat programme pour la période 2014-2016 qui aura pour finalité d'atteindre les objectifs stratégiques de la caisse", a dit M. Baraka qui présidait, par délégation du chef de gouvernement, un conseil d'administration de la CMR.
M. Baraka a rappelé, à ce titre, les conclusions des travaux de la Commission nationale de réforme des régimes de retraite, réunie le 30 janvier. La commission avait préconisé la mise en place d'un système cohérent de retraite basé sur deux pôles, l'un pour le secteur public et l'autre pour le secteur privé. Elle avait recommandé également l'élargissement de la couverture sociale et l'urgence de la réforme paramétrique du régime des pensions.

L’ordre du jour du Conseil de gouvernement. Un conseil de gouvernement se réunira jeudi à Rabat sous la présidence du Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane.
Au début du conseil, il sera procédé à l'examen de quatre projets de décrets, indique mardi un communiqué du département du Chef du gouvernement. Le premier projet modifie le décret fixant les modalités d'application du régime collectif d'allocation de retraite (RCAR) - régime général, alors que le deuxième porte sur la création de la commission interministérielle permanente de la politique de la ville.
Il sera également procédé à l'examen d'un projet de décret relatif à la création des agences urbaines de Taroudant, Berrechid, Larache et Skhirate-Témara, ainsi que d'un projet de décret fixant la liste des personnels chargés de la recherche et de la constatation des infractions aux règles d'exercice de la pêche maritime et de la sécurité de la navigation.
Le conseil se penchera aussi sur l'examen de la Convention du Mètre portant création du Bureau international des poids et mesures (BIPM), ainsi que du projet de loi portant approbation de ladite convention.
Au terme de ses travaux, le conseil de gouvernement examinera des propositions de nomination à de hautes fonctions, conformément aux dispositions de l'article 92 de la Constitution.

92.000 enfants travaillent au Maroc. Quelque 92.000 enfants âgés de 7 à moins de 15 ans travaillaient en 2012, soit 1,9 pc de l'ensemble des enfants de cette tranche d'âge, selon les résultats d'une enquête du Haut-Commissariat au Plan (HCP), rendus publics à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin de chaque année.
Le phénomène de travail des enfants au Maroc est toutefois en forte régression depuis 1999, année où il touchait 9,7 pc de l'ensemble des enfants de 7 à moins de 15 ans, soit 517.000 enfants, précise l'enquête nationale sur l'emploi, ajoutant que le travail des enfants de moins de 15 ans est un phénomène concentré principalement en milieu rural où il touche 3,9 pc des enfants (85.000) contre 16,2 pc en 1999 (452.000 enfants).

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